The National de retour à Paris

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The Analogues ont pris la scène du mythique London Palladium pour y faire revivre les “Fab Four” en live. Avec brio.

Ne manquez pas les prochaines dates de The Analogues à travers la France, du 12 au 18 décembre. Les places sont disponibles.

Dépassant tous les clichés que l’on peut accoler aux Fab Four, les Néerlandais poussent au maximum l’exactitude de la reconstitution et de l’exécution de ces pièces désormais… classiques, dans un décor minimaliste à souhait afin de privilégier la musique. Car la puissance du répertoire se suffit tout simplement à elle seule.

Avec une précision suisse, c’est à 20 heures qu’arrivent les musiciens composant la formation. D’emblée, l’accord célèbre de “Day Tripper” met tout le monde d’accord, ça va être chaud, show ! Et même formidable. Le riff célèbre accompagné de son groove imparable lance un concert qui ne s’arrêtera que 32 titres plus tard. Au programme, des morceaux des six derniers albums studio, de Revolver en 1966 à Let It Be en 1970, en passant par Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (1967) The Beatles (White Album, 1968), Yellow Submarine (1969) et Abbey Road (1969)…

Avec tout ce que cela peut comporter de chansons casse-gueule, tant certaines ont acquis, avec les décennies, le statut tant envié de “chansons cultes”. Mais les Analogues connaissent leur partition. Rien ne leur a échappé : “Je me rappelle de discussions infinies avec les autres membres du groupe pour savoir s’il s’agissait de tel ou tel accord, ou de telle ou telle guitare, c’était vif mais on finissait par trouver la solution. Car elle ne figure pas dans toutes les feuilles de studios, pourtant très documentées, reprend Jac. Mais il y avait plus difficile, car certains arrangements combinaient des accords différents parfois complexes, alors on a tout décortiqué pour chercher la meilleure assonance possible.” Un travail de relevé de notes effectué avec un soin méticuleux.

Arrive le grand final, où le groupe attaque les meilleurs titres – bien que chaque fan ait les siens –, ainsi de “I Am the Walrus” avec section de cordes et pupitre de cuivres, “While My Guitar Gently Weeps”, le surprenant “Glass Onion”, la suite finale d’Abbey Road, allant de “Golden Slumbers” à “The End” ou encore le futuriste et toujours pertinent “Tomorrow Never Knows”. Les Analogues n’ont pas de frein, et la reconstitution exemplaire de chaque titre, sans même évoquer la qualité du son final, proprement ahurissant, est à chaque fois un événement.

Belkacem Bahlouli

Retrouvez cet article sur The Analogues en intégralité dans Rolling Stone n°157, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne.

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