Les B-boys nippons en force à Vitry-sur-Seine. Depuis le 5 août 2023 (et jusqu’à demain), l’équipe de breakdance du Japon s’entraîne à La Briqueterie, centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne et centre préparatoire aux JO de Paris 2024. En guise de remerciement, ses huit athlètes ont fait une démonstration de leur savoir-faire, mercredi, sur le parvis du centre de création.
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Une « chance pour ceux qui n’auront pas de place » en 2024
Dans le public, l’ambassadeur du Japon, certes, et quelque 200 personnes, principalement des jeunes du département, inscrits dans une association ou accompagnés par le service jeunesse de leur ville. Une « chance pour ces enfants qui ne pourront pas avoir de place pour les JO », commente Ophélie, médiatrice culturelle à l’association ASCV de Vitry-sur-Seine.
Le show démarre avec l’un des membres de l’équipe invitant le public à frapper dans ses mains. Puis chaque danseur est présenté avant de réaliser ses plus belles figures, sous les ovations des spectateurs.
Des initiations menées par les athlètes eux-mêmes
Ces derniers sont ensuite invités à participer à des ateliers, menés par les athlètes eux-mêmes. Dans le groupe des débutants, on ne saurait dire si c’est la discipline ou l’origine des profs du jour qui attise le plus la curiosité. Une chose est sûre : ils sont très motivés !
Ce sport est incroyable, j’ai envie de continuer à en faire. Bien sûr que c’est aussi pour les filles !
À côté de la jeune Orlysienne, Dayen est plus hésitant : « C’est très physique, ce n’est pas facile ! » En témoignent les différents mouvements des pros : balancer les jambes et les bras, un « kick » (coup de pied en l’air)… et, enfin, prendre une pose les bras croisés d’une manière assurée.
Passée cette demi-heure d’entraînement, chaque groupe passe sur scène pour montrer sa performance. « Cela permet aux jeunes de s’affirmer devant un public ! Je suis nulle en danse, mais ces sportifs, qui sont les meilleurs de leur discipline, nous ont proposé quelque chose d’assez simple pour pouvoir suivre », apprécie Lamia, 20 ans, qui est venue avec son club vitriot de double dutch (sport mélangeant corde à sauter et danse hip hop).
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Plus qu’une danse de rue, « un art »
Dans le groupe d’adultes se trouvent des professionnels de la danse, comme Lisa, 25 ans. « J’ai commencé au conservatoire de Créteil, raconte-t-elle. J’aimais l’approche au sol, mais aussi la liberté d’expression et de mouvement. À l’époque, il y avait peu de filles, je voyais cela comme un challenge. »
Son regard sur le breakdance a-t-il changé depuis son inscription aux JO ? « Oui, affirme-t-elle. On le voyait seulement comme une danse de rue. Les institutions y accordent désormais plus d’intérêt. Mais j’espère que l’on continuera à le considérer comme un art, car c’en est un avant tout.»
Delphine Dauvergne
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