La manifestation, qui s’étend aussi en Île-de-France, mise sur le plein air et les lieux insolites. La danse et le cirque s’y prêtent bien.
À Paris, juillet est encore un mois avec spectacles. Août se passe sans. Grand soleil, mais mornes scènes. La question est d’importance dans le débat qui sépare juillettistes et aoûtiens. Elle est relativement récente. C’est Jack Lang qui, s’avisant, voilà trente ans, de la fermeture estivale de tous les théâtres parisiens dès la fin juin, créa un festival qui s’étendait sur juillet et août. Il s’appelle maintenant Paris l’Été et ne joue plus qu’en juillet. Sa fonte suit celle des glaciers, elle n’est pas achevée.
Cet été, il propose sept productions de moins que l’an dernier. «Notre budget, financé par la mairie, le ministère et la région, n’a pas bougé depuis vingt ans. Les prix des hôtels et des billets d’avion ont été multipliés par deux. L’an prochain avec les JO, ce sera pire. On prendra des artistes d’Île-de-France», s’amusent Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel. Les directeurs du festival sont spécialistes du trapèze volant. Dans leur première vie, ils ont créé les Arts Sauts…
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