C’est une année hors du commun pour le conservatoire: après Guillem Louvet, à la guitare, le jeune pianiste Jean Nadrigny, formé à Pamiers, s’apprête lui aussi à rejoindre le Conservatoire national supérieur de la Musique et de la Danse.
Deux anciens élèves du conservatoire de Pamiers feront donc leur rentrée, en septembre, au Conservatoire national supérieur de la Musique et de la Danse, à Paris, le Saint-Cyr des musiciens. « Ce sont des choses qui n’arrivent qu’une fois dans une vie », sourit Xavier Canin, directeur du conservatoire. Une fois, mais pas deux, en tout cas.
Et pourtant… Comme Guillem Louvet de Montella, dont « La Dépêche du Midi » a décrit le brillant parcours dans son édition du 21 mai dernier, un second musicien issu du conservatoire appaméen, ancien élève de Jeanne Villa, âgé de 17 ans lui aussi, a réussi à pousser la porte de ce lieu prestigieux, le Conservatoire national supérieur de la Musique et de la Danse, que dirigea, de 1905 à 1920, un certain Gabriel Fauré. Jean Nadrigny a réussi le concours en février. « C’est une véritable aventure qui va commencer, note le tout jeune homme, aujourd’hui scolarisé à Saint-Sernin. C’est un rêve qui se réalise. J’ai beaucoup travaillé, cette année, pour réussir ce concours. Je suis très heureux d’avoir l’opportunité de me former à Paris et de croiser de nombreux musiciens ».
Passionné de musique classique… Et de rock métal
À 17 ans, Jean Nadrigny est désormais scolarisé au lycée Saint-Sernin, à Toulouse, et suit les cours du pianiste et compositeur Thierry Huillet (premier prix du conservatoire national de musique et de danse de Paris, structure que Jean Nadrigny va rejoindre à la rentrée).
Mais il a fait ses tout premiers pas à Pamiers, dans la classe de Jeanne Villa. « J’ai commencé le piano à cinq ans, reprend Jean Nadrigny. Il n’y a pas de musiciens dans ma famille, des musiciens amateurs seulement, mais mes parents sont plutôt mélomanes. J’ai eu la chance de rentrer dans la classe de Jeanne Villa, qui m’a poussé à rejoindre celle de Thierry Huillet, son ancien professeur ». A onze ans, Jean Nadrigny entre ainsi au conservatoire régional de Toulouse. Sa famille a quitté alors l’Ariège. Puis il rejoint le lycée Saint-Sernin, qui compte une classe spécialisée musique, qui lui permet de lui consacrer beaucoup de temps, et notamment de travailler son instrument tous les après-midis.
Le tout jeune homme est passionné de musique classique, bien entendu, mais il adore… Également le métal (2), « un genre qui étonnamment, s’en rapproche beaucoup » d’après lui, explique-t-il.
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