De danseuse étoile de l’opéra de Paris à chorégraphe de sa propre compagnie le Théâtre du Corps, Marie-Claude Pietragalla se produit le mardi 23 janvier 2024 à 20h30 seule en scène dans « La Femme qui danse » au centre des congrès Agen-Agora, parc des expositions d’Agen.
Après plus de trois ans de triomphe en France et en Europe, l’ancienne danseuse étoile de l’opéra national de Paris, puis chorégraphe pour le ballet national de Marseille, avant de fonder sa propre compagnie, Marie-Claude Pietragalla continue sa tournée pour célébrer plus de 40 ans sur scène. Elle sera au parc des expositions d’Agen le 23 janvier 2024. Elle a multiplié les expériences chorégraphiques, les influences et les esthétiques.
Dans ce « seule en scène », Pietra révèle l’indicible de son métier et de son art. Elle est tour à tour guide et témoin, muse et créatrice, actrice et danseuse. Elle entame un travail d’introspection inédit pour faire ressurgir des visages, des rencontres, des « moments » de danse.
L’oralité dans l’art chorégraphique est essentielle pour Marie-Claude Pietragalla. Elle souhaite dans ce travail conjuguer témoignage oral et mémoire du corps de la danse, de tous ces mouvements imprimés avec grâce dans son patrimoine physique et sensible de danseuse talentueuse, vibrante, fervente. Elle est l’auteure ici de textes inédits qui éclairent sur sa pensée, son ressenti, son expérience et ses sources d’inspiration. Se définissant comme une femme qui danse, Pietra nous dévoile en confidence ce qui constitue un parcours de vie: « Je suis un animal dansant, un être incarné et désincarné qui évolue au gré d’un rythme intérieur, d’un souffle musical, d’une conscience éclairée. »
Cet événement est proposé par le Théâtre du Corps Pietragalla-Derouault du patronyme de son partenaire de vie, danseur et chorégraphe.
De la beauté à chaque seconde sur scène
L’abnégation, la persévérance, la passion qui animent Marie-Claude Pietragalla prennent leurs sources dans une personnalité hors du commun, un caractère singulier d’une artiste de génie qui ne laisse personne indifférent et dont Claude Bessy alors directrice de l’école de danse de l’Opéra de Paris pressentait déjà « une jeune élève très déterminée avec un fort caractère ». Il y a deux femmes ou plutôt deux personnalités qui cohabitent chez elle : la femme timide et cependant engagée qui tous les jours trace sa route, dirige sa compagnie, rêve sa vie et trouve la force de la réaliser… Puis cette autre femme passionnée et exigeante envers elle-même qui défie le temps, l’apesanteur et la beauté à chaque seconde passée sur scène et qui se livre à un travail quasi sculptural pour mieux faire ressentir sur scène la vie elle-même, sa grandeur, sa décadence, son originalité, sa poésie et sa puissance. Pietra entame aujourd’hui un travail d’introspection inédit puisqu’elle plonge dans sa mémoire psychique et organique pour faire resurgir des visages, des rencontres, des «moments » de danse… Que reste-t-il dans le corps et dans le cœur de toutes ces chorégraphies, de tout un parcours d’artiste?
« J’ai imaginé la Femme qui danse, comme une expérience visuelle et sensorielle, plongeant le spectateur dans le voyage et la pensée intime de l’artiste. La respiration est omniprésente et avec elle, se noue une proximité, une écoute particulière. Le spectateur respire au rythme de l‘artiste, comme une ponctuation supplémentaire ».
Textes en résonance avec le corps en mouvement
Les textes originaux de ce spectacle, en résonance au corps en mouvement, dévoilent sur le ton de la confidence, un rapport à l’intime, aux sensations physiques et aux émotions vécues sur scène.
Comment insuffler et sensibiliser la jeune génération à la danse comme art de l’instant, du sensible et de l’éphémère ? Il faut habiller sa danse avec des mots, donner du sens et de la qualité au mouvement, qu’il soit furtif, vibrant, saccadé, violent, fluide, répétitif ou spectaculaire.
« J’ai vécu 40 ans sur scène à remettre mon ouvrage comme un artisan jour après jour, à plier mon corps avec discipline, à incarner des personnages romanesques, à créer des combinaisons de mouvements inédits jaillissant de mon imaginaire, à conserver farouchement sincérité et honnêteté dans mon travail. Toutes les émotions indicibles, les bonheurs ressentis l’espace d’un geste suspendu, la pudeur de recevoir les applaudissements du public, les théâtres investis et les scènes passées et à venir, ont déterminé cette femme qui danse » souligne joliment et du fond de son corps et de son âme cette interprète d’exception au service de la danse classique et contemporaine, celle qui a conquise Patrick Dupont, Rudolf Noureev, Roland Petit, Carolyn Carlson et tant de cœurs du public.
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