Pour la deuxième année, le festival Paris l’été s’est ouvert, lundi 10 juillet, dans la cour Lefuel du Musée du Louvre. Ce décor imposant et majestueux, avec sa double volée d’escaliers en forme de fer à cheval, a fait résonner Static Shot, de la chorégraphe Maud Le Pladec, dans l’interprétation du Ballet de Lorraine. Ce démarrage bouillant donne la couleur très « danse » de l’édition 2023 de la manifestation parisienne, qui annonce une vingtaine d’événements théâtraux et musicaux dont une majorité de pièces chorégraphiques.
« C’est vrai que la danse contemporaine est très présente, affirment Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel, codirecteurs depuis 2016. Sa force s’impose actuellement et intéresse le public qui est très en demande. Par ailleurs, il faut aussi rappeler que, dans le contexte des espaces en extérieur où se déroulent les différentes productions, les spectacles chorégraphiques, le plus souvent sans décor, s’adaptent parfaitement bien. »
Aux côtés de la Française Maud Le Pladec, de nombreux artistes étrangers dont certains inconnus en France vont y présenter des créations. « C’est la première fois depuis le Covid-19 que nous programmons autant de chorégraphes internationaux », insiste Laurence de Magalhaes. Outre la Kibbutz Contemporary Dance Company israélienne, on pourra découvrir le collectif finlandais Wauhaus et sa performance ultraphysique intitulée Fluids, la Norvégienne Elle Sofe Sara, qui appartient au peuple autochtone sami et convoque sept femmes sur le thème de l’harmonie et du partage dans Vastadus eana/The Answer is Land, ou revoir l’Argentine offensive et très sexe Marina Otero et son groupe de danseurs nus dans Fuck Me…
Si le splendide et atmosphérique lycée Jacques-Decour reste le point d’ancrage de Paris l’été, dix-sept autres lieux sont à l’affiche. De la Monnaie de Paris à la cité des Sentes, aux Lilas, des berges de la Seine au domaine départemental de Chamarande, le festival invite aussi à se balader et à savourer Paris et ses alentours. « On a toujours envie de proposer les spectacles autrement, en prenant son temps et l’apéro par exemple », s’amusent Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel. Rendez-vous cette année devant Notre-Dame de Paris pour Beat by Bits, de Paula Rosolen, et dans la gare Montparnasse pour la déambulation intitulée La Lévitation réelle, de Camille Boitel. « C’est tellement joyeux et léger de se retrouver ailleurs qu’au théâtre pendant l’été », glisse Laurence de Magalhaes.
Festival Paris l’été. Jusqu’au 30 juillet.
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