Nom : Martinet
Prénom : Sandrine.
Âge : 40 ans.
Taille : 1m58.
Discipline : para-judo.
Handicap : déficiente visuelle.
Fille de : Bernadette et Jean-Marie. Ils avaient un café et ils sont retraités.
Des frères, des sœurs : deux grands frères qui ont presque huit ans de plus que moi.
Des enfants : deux enfants Chloé, qui a treize ans et Daphné, qui a neuf ans.Originaire de : Vincennes.
Surnom : Doudou pour mon mari, sinon Sandy, Sand.
Meilleure performance : forcément, c’est les Jeux de Rio, le Graal pour tout sportif. Et puis, c’est un moment vraiment magique, quand je vais dans les tribunes rejoindre ma famille, que j’ai mon fils de six ans dans mes bras. C’était vraiment magique. On va essayer d’aller faire la même à Paris, à la maison.
Principale qualité : l’adaptation.
Principal défaut : un bon fichu caractère.
Études : j’ai fait des études de kiné.
Si tu étais…
Un lieu : la nature, mes enfants et mon mari adore la mer, mais moi j’aime aussi beaucoup la forêt.
Un mot : amour.
Une couleur : le premier qui m’est venu c’est bleu, mais j’adore le rouge.
Un animal : une raie. Je trouve ça majestueux. À chaque fois que j’en ai vues, ça m’a mis dans une zénitude totale.
Péché mignon : le chocolat.
Son préféré : ça va des musiques d’aujourd’hui aux années 80.
Films ou séries : séries. Game of Thrones, des policiers, du fantastique, je suis très bon public.
Un livre de chevet : j’adore lire. Je lis très lentement, donc malheureusement, je ne lis pas suffisamment à mon goût.Les débuts : à 9 ans. J’ai démarré le judo à Vincennes parce qu’il fallait que je fasse un sport. C’était vital pour moi et j’avais besoin de pouvoir exprimer la colère, l’injustice et l’énergie débordante de la petite fille que j’étais, de manière positive. Et le sport permet ça. Et puis l’adaptation par rapport au handicap est beaucoup plus simple que les jeux de balle. Une fois que j’ai le kimono de l’adversaire dans les mains, je peux faire du judo comme n’importe quelle autre personne. Et puis j’espérais être un peu moins moquée et rejetée que ce qui se passait à l’école. Et en effet, ça s’est super bien passé dès que j’ai démarré.
D’autres passions : pas mal de jeux de société avec les enfants, la musique, la danse, les soirées entre amis…Meilleur souvenir : la naissance de mes enfants.
Pire souvenir : Londres, quand même, avec la fracture en demi-finale, le fait de revenir sans médaille, c’est la seule fois que ça m’est arrivé à l’international. Et belle dépression post-Jeux sans médaille.
Un rêve : dans l’immédiat, c’est aller décrocher une nouvelle médaille, bien évidemment, si possible en or à Paris.
Une idée pour améliorer la pratique du sport en France : le sport à l’école, c’est vraiment un enjeu extrêmement important par rapport à la santé de nos enfants, à l’obésité, à la sédentarité. Il faut aider aussi nos clubs où on a de moins en moins de bénévoles et c’est quand même les clubs qui font qu’il y a des athlètes de haut niveau d’aujourd’hui.
Un souvenir des Jeux : le fait d’avoir été porte-drapeau à Tokyo. Un des moments en dehors de l’entrée dans le stade, ça a été à la Marseillaise, dans les coursives, qui était génial.
Tu seras où le 28 août 2024 : à la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. Je pense que ça va être magnifique et je profiterai de chaque instant de ce moment extraordinaire que seront les Jeux à la maison.
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