Entre lowrider et gesticulations, la danse très mécanique de (la) Horde

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NOUS Y ÉTIONS- Alors que le trio caracole sur les réseaux sociaux, il a présenté au Châtelet à Paris, avant une large tournée, une œuvre fort décevante… que le Tout-Paris a applaudi à tout rompre. Sauf nous !

Dès le début, on trouve ça longuet. Au fur et à mesure du spectacle, l’impression se confirme. Il faudra – ouf ! – le finale d‘Age of Content, le dernier spectacle de (La) Horde, pour vibrer un petit peu.

Avant ce réveil, voici une carcasse de voiture téléguidée sur scène, quelques Martiens (en vert, bien sûr) qui s’en amusent et se battent sur le capot. La carrosserie a les soubresauts d’un lowrider. Au fond de la scène, un rideau jaunasse façon centre des congrès, quelques cartons dans un coin, une mezzanine d’entrepôt. Ce n’est pas à l’éloge de la beauté mais de la laideur que nous convient les trois patrons de (La) Horde-Ballet national de Marseille. Un mannequin tombe du plafond. Il se transforme en un éphèbe blond et marche comme un automate.

Le rideau s’ouvre sur un clone de l’éphèbe, quoique plus âgé, et doté de la même gestuelle. Seul moment drôle du spectacle : il est affublé d’un jean si taille basse qu’on lui voit la moitié du popotin qu’il promène avec délectation (on se demande d’ailleurs comment il parvient à danser dans un tel accoutrement). Les costumes sont évidemment très « fashion ». Les danseurs deviennent livreurs de colis, le rideau jaunasse se referme et… se coince.

Pâle et ridicule pastiche

Quelques mots d’Alphaville sont déclamés en anglais (comme s’il n’existait pas d’auteurs francophones dignes d’être cités), et en play-back. Seule la musique de Philip Glass apporte à la fin, un peu de relief et, au moins, les danseurs dansent. Mais ce n’est qu’un pâle et ridicule pastiche du Dance de Lucinda Childs. Bref, nous voilà au cœur d’un des spectacles les plus inutiles du moment. Fruit de la prétention démesurée des trois auteurs qui pensent révolutionner la danse en se croyant originaux. Seule consolation : ce fatras ne dure qu’une heure quinze.

Le 17 novembre à Chalon-sur-Saône ; le 21 à Dijon ; le 18 janvier à Créteil ; le 21 à Charleroi ; le 2 avril au Mans ; le 11 à Châteauroux ; le 2 mai à Aix-en-Provence ; le 9 à Madrid ; le 17 à Amiens ; le 23 à Clermont-Ferrand.

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