Ce qui anime Julien Chapero, c’est sa passion pour la danse. Et le chant. D’abord artiste, il a basculé dans l’envers du décor. Une reconversion qui s’est imposée après une blessure. Travailleur acharné, il a rebondi et trouvé un nouveau challenge avec la direction de castings.
De Masterchef à La France a un incroyable talent en passant par Disneyland Paris et La Nouvelle star. Sa passion pour la danse a amené Julien à se spécialiser. Il dirige depuis plusieurs années le casting de Danse avec les stars et participe également à l’émission Qui dansera avec les stars? (reprise ce vendredi 9 février à partir de 18 heures sur TF1) depuis sa création, l’an passé. Sans oublier le carnaval de Nice dont il gère la troupe des Ambianceurs qui anime les corsos.
Sur son compte Facebook, Julien Chapero a aussi annoncé être le prochain directeur de casting des cérémonies des Jeux olympiques de Paris. Une aventure humaine supplémentaire pour ce Niçois de 37 ans qui saisit toujours chaque occasion de relever des défis.
Comment a démarré votre passion pour la danse?
Vers 9-10 ans, je dansais en cachette. Je ne disais rien, comme beaucoup de garçons. Et puis j’ai arrêté. Le chant est arrivé dans ma vie vers 13-14 ans. Je pensais que c’était plus facile pour un garçon de chanter. Mais la danse m’a rattrapé et j’ai recommencé à danser. Et à 15 ans, je suis monté à Paris pour le chant.
C’est très jeune pour partir de chez soi…
J’ai suivi ma petite amie de l’époque qui partait à Paris. Je voulais faire une école de formation en chant et j’ai découvert les grands studios de danse. J’ai passé un bac pro commerce que j’ai obtenu avec mention et, à 18 ans, j’ai entamé une formation de danse. Ma volonté était de devenir danseur professionnel. Je suis resté un an et demi à Paris et je suis venu dans le Sud pour continuer ma formation.
Où étiez-vous dans le Sud?
Je suis d’abord allé à Cannes où j’ai été repéré pour faire de la figuration pour les NRJ Music awards [NMA]. Ils cherchaient des danseurs pour faire de la figuration pour la chanteuse Katy Perry. J’avais d’ailleurs raté mon audition mais le chorégraphe m’a quand même repéré et il m’a proposé d’être plutôt danseur que figurant. J’ai donc eu mon premier gros contrat aux NMA en 2009.
C’est à ce moment-là que votre carrière démarre?
C’est le début de ma vie d’intermittent du spectacle. Je passe des auditions mais ce n’est pas mon point dort, je ne sais pas me vendre. Ce que je sais, c’est que le cabaret m’attire. J’aime les paillettes, la scène. Je suis recrutée à la Nouvelle Ève [1] puis au Moulin Rouge, à Paris en 2021. Je fais les deux en même temps et je m’éclate. Je me blesse mais je ne m’en rends pas compte tout de suite et je continue de travailler. Je finis par aller voir le médecin, la veille de la première au Moulin Rouge. Et le verdict tombe: je me suis fait les ligaments croisés.
Un coup dur en début de carrière…
Je me suis remis en question. J’étais très déprimé de ne plus pouvoir travailler. J’avais déjà fait quelques contrats à la télévision pour Miss France et Danse avec les stars. La télé m’attirait mais pas forcément pour être sur le devant de la scène. J’ai contacté la production de Miss France avec qui j’avais de bons contacts et on m’a trouvé un stage. Je n’étais plus sur scène mais dans les backstages. J’ai aimé le côté humain et c’est là qu’est née l’idée de diriger des castings.
Comment s’est passée cette transition?
J’ai commencé à viser les émissions artistiques. Ma première expérience a été Masterchef. Puis La France a un incroyable talent. Tout est allé très vite. J’ai obtenu mon nouveau Graal: Danse avec les stars. Lors de la saison 6, ils cherchaient quelqu’un pour recruter une nouvelle danseuse puisque Fauve Hautot était membre du jury. Je suis ensuite devenu directeur de casting. Depuis huit ans, je recrute au moins un nouveau danseur par saison. Le challenge est de trouver des danseurs qui amènent quelque chose de nouveau et avec le potentiel pour devenir un personnage emblématique de l’émission.
La saison 13 va démarrer vendredi 16 février à 21h10 sur TF1. Quel sera votre rôle?
Je viens de commencer la coordination et il y a aussi l’arrivée d’un nouveau danseur. L’idée est d’aller plus loin dans le management des artistes.
Votre carrière est aujourd’hui à Paris, mais aussi dans le Sud.
Je travaille toujours pour les NMA ainsi que pour le Cannes comedy show depuis deux ans. Il y a aussi le carnaval [Fête du citron] de Menton.
Et le carnaval de Nice!
Je suis revenu à Nice pendant le premier confinement. à cette période-là, tout ce qui touchait à l’artistique était incertain et il fallait se projeter. J’ai rencontré l’animateur du carnaval et on m’a proposé de diriger la troupe des Ambianceurs. Ce sont 60 à 90 danseurs qui animent les corsos, accueillent le public, réalisent les chorégraphies d’ouverture.
Une actualité très dense.
Mon téléphone est mon meilleur ami! Je suis connecté du lundi au dimanche. Je suis un peu le seul sur ce créneau: avec la chorégraphie d’un côté, le chant de l’autre. J’ai une chance folle de faire un métier passion.
Avez-vous des regrets d’avoir quitté le devant de la scène?
Un danseur doit penser à une reconversion vers 35-40 ans. Moi je l’ai faite plus tôt. J’ai adoré mes années de scène mais je suis bien mieux là. Ça me correspond plus. Ça a été compliqué au début mais je suis très heureux aujourd’hui. Je n’aurais jamais eu autant de responsabilité en étant danseur. Mon avis, mon regard comptent. J’ai une expertise grâce à mon parcours.
1. Un cabaret parisien du IXe arrondissement.
La chronique se veut reproduite du mieux possible. Afin d’émettre des observations sur ce document concernant le sujet « Ecole de Danse du Marais », veuillez contacter les coordonnées indiquées sur notre site internet. paris-dance.com est un agrégateur d’information qui garde différentes actualités publiées sur internet dont le thème central est « Ecole de Danse du Marais ». Pour vous faciliter la tâche, paris-dance.com vous partage cet article qui traite du sujet « Ecole de Danse du Marais ». Connectez-vous sur notre site internet paris-dance.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être renseigné des futures publications.
