Un campus consacré aux chorégraphes lancé par Benjamin Millepied à Paris

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Paris Dance Project est une initiative novatrice pour la danse, qui n’aurait pu voir le jour sans le mécénat de Richard Mille. La marque horlogère mène un partenariat au long cours avec son fondateur, le danseur Benjamin Millepied. « En danse, on travaille tout le temps en ayant le rythme à l’esprit, parfois très complexe », a coutume de souligner la star du ballet, comparant le travail de précision du chorégraphe à celui de l’artisan horloger. Il aime aussi établir des ponts entre la tradition classique et la danse moderne, un autre point commun avec Richard Mille, déjà aux côtés de sa compagnie L.A. Dance Project, à Los Angeles.

Et ce soutien était indispensable compte tenu des ambitions de ce programme imaginé en duo avec Solenne du Haÿs Mascré. Cette diplômée de l’université Paris-Dauphine, formée au Merce Cunningham Dance Studio de New York, passée par la production au Châtelet, puis le marketing au musée du Quai Branly, a oeuvré avec le chorégraphe entre 2019 et 2022 pour que voie le jour à la Seine Musicale, qu’elle avait rejoint en 2017, le ballet Roméo et Juliette , salué par 35.000 spectateurs.

Formation approfondie

Ainsi leur est venue l’envie de promouvoir des chorégraphes émergents et confirmés auprès du plus grand nombre. « En France, la densité et la qualité des créateurs sont extraordinaires. Paris Dance Project va offrir à certains d’entre eux une formation approfondie, montrer leur talent dans des lieux uniques et organiser des tournées françaises et internationales », explique le tandem.

Le public a pu en avoir un aperçu à la Philharmonie de Paris lors de la Nuit de l’Ourcq, le 1er juin, et ce sera de nouveau le cas au Hangar Y à Meudon, samedi 3 juin, et à la résidence d’artistes Poush à Aubervilliers le lendemain, où sept jeunes chorégraphes ont pu collaborer avec sept plasticiens. Et des commandes, il y en a d’autres à venir : La Ville dansée, festival de performances de trente minutes en extérieur, en solo ou en groupe, coproduit avec la Philharmonie et présenté dans quatorze institutions franciliennes, de Versailles (Yvelines) à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ; ou encore « Carnets d’esquisses », formes courtes proposées dans des sites culturels à Paris, tels Orsay ou la librairie 7L (ancien fonds d’ouvrages créé par Karl Lagerfeld), et en régions.

Fond patrimonial

Le projet a une dimension éducative, à la rencontre d’enfants, d’adolescents, en particulier des quartiers prioritaires franciliens. Pour leur redonner confiance, un programme de danse hebdomadaire est en cours d’élaboration avec l’établissement Saint-Philippe à Meudon destiné à 600 Apprentis d’Auteuil en décrochage scolaire, avec Espérance Banlieues, et avec le lycée Théodore-Monod à Noisy-le-Sec.

En résidence au Hangar Y, à Meudon (Hauts-de-Seine), l’association va bénéficier à terme d’un campus de 900m2, mis à disposition par la municipalité. « Les accueillir dans une ville marquée par l’héritage d’Auguste Rodin ou d’Isadora Duncan, où les Apprentis d’Auteuil ont leur plus gros établissement, était pertinent », insiste le maire de la ville, Denis Larghero.

Dans un souci de transmission et de partage, le Paris Dance Project veut aussi constituer un fond patrimonial, créer des publications, des films, des formats numériques et télévisuels, des live streams, des expériences en réalité augmentée, de l’open learning.

Pour réussir leur pari de faire « un incubateur nomade de proximité », « un tremplin », « une plateforme d’excellence artistique et d’égalité des chances » nourrie de musique, d’art, d’architecture, de littérature, de cinéma, ses fondateurs espèrent rallier de nouveaux soutiens publics et privés, aidés par un conseil d’administration influent : d’Ara Aprikian, directeur général adjoint du pôle contenus de TF1, à Paul-Emmanuel Reiffers, président de l’agence Mazarine, qui a déjà apporté son mécénat de compétences en passant par Noémie Villeroy de Galhau, associée chez Rostchild & Co.

On peut compter aussi sur le réseau du mari de Natalie Portman : l’ex-premier danseur du New York City Ballet, chorégraphe de «Black Swan», réalisateur de « Carmen » qui sort le 14 juin, avait ouvert la saison de l’Opéra de Paris quand il en était le directeur de la danse en 2014, avec un gala de mécènes récoltant plus d’un million d’euros.

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