PORTRAIT. Breakdance aux JO de Paris 2024 : Kamil Bousselham rêve de faire partie des pionniers de la discipline

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L’Amiénois Kamil Bousselham rêve de faire partie des b-boys participant aux Jeux olympiques de Paris 2024. Le double champion du monde de breakdance doit encore obtenir l’un des 16 tickets, synonyme de qualification. Une participation qui l’inscrirait quoi qu’il arrive dans l’histoire de son sport.

Kamil Bousselham est l’un des meilleurs b-boys au monde, la crème des danseurs de breakdance. À 36 ans, l’Amiénois, deux fois champion du monde avec son groupe le Vagabond Crew (en 2006 et 2011), vise une nouvelle scène, celle des Jeux olympiques de Paris 2024. Une participation qu’il l’inscrirait dans l’histoire des Jeux, parmi les 16 pionniers et les 16 pionnières de ce sport évoluant dans le monde de l’olympisme.

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Kamil s’entraîne tous les jours au studio de danse ©Gontran Giraudeau / FTV

Avant de danser dans la lumière de grandes salles, Kamil s’est forgé et a appris le breakdance, sans cours, ni professeur, avec son frère et des amis dans les halls d’immeuble à Étouvie, un quartier d’Amiens. En autodidacte. « On avait des halls de bâtiments à la place des salles. Sur du carrelage […] Aujourd’hui, je me retrouve dans des théâtres, à Macao, au Châtelet de Paris. On est passé de là, à des salles incroyables. C’est bien de se rappeler de là où on vient« , dit-il en marchant sur les pas de son premier terrain de jeux.

« Je ne pourrai jamais être malheureux parce que j’ai démarré tellement de rien que je ne peux pas tomber plus bas. »

Kamil Bousselham, b-boy double champion du monde

Une expérience et un parcours qu’il partage avec des jeunes qu’il entraîne et qu’il rencontre. « Je suis fier de ouf et ça m’aide à donner de la force aux jeunes. Je participe tous les ans au forum de la réussite. Ils prennent un artiste, un chirurgien, un docteur, un acteur… Des gens un peu comme nous qui sont partis de rien pour expliquer aux jeunes que même avec rien, tu peux aller très loin. Il suffit d’avoir la foi, d’être motivé, de travailler, taper aux bonnes portes et on peut y arriver. Le fait de démarrer de là et d’être là où j’en suis aujourd’hui, je ne pourrai jamais être malheureux parce que j’ai démarré tellement de rien que je ne peux pas tomber plus bas.« 

Aujourd’hui, Kamil s’entraîne quotidiennement dans son studio de danse, dans le centre d’Amiens, à viser le haut, l’élite de sa discipline pour espérer participer aux Jeux olympiques. Mais la tâche s’annonce ardue puisqu’ils ne seront que 16 à pouvoir s’affronter, dans un peu plus d’un an, à la Concorde, en plein cœur de Paris. La qualification passe par un circuit composé de plusieurs événements, lors desquels les athlètes peuvent marquer des points pour le classement qualificatif. « Il faut être stratégique. Tu peux en faire très peu, mais de qualité, et marquer points.« 

Ce que le danseur appréhende le plus est le nombre de passages. « Ça va être beaucoup plus physique que d’habitude. Ils n’ont pas dénaturalisé la compétition. Mais au niveau cardio, au niveau du nombre de passages demandés, quand tu arrives en finale et que tu as encore trois rounds à faire, le physique doit suivre.« 

Pour mener à bien sa préparation, il peut compter sur sa compagnie de danse à Paris, et son frère Mohamed, ancien breakdancer. Ce dernier explique : « quand les compétitions approchent, il est beaucoup stressé. Mon rôle, c’est de le détendre un petit peu. Des fois, il y a des manques de confiance. C’est normal, ça fait partie du compétiteur. Donc, j’essaye de lui installer cette confiance en général et de lui dire ce qu’il ne va pas sur certaines choses parce que le visu extérieur est toujours plus important que celui de l’intérieur. Il s’entraîne, même s’il se regarde, même s’il se filme, ce n’est pas évident.« 

Le premier grand rendez-vous de l’année 2023, en septembre prochain, sera les championnats du monde en Belgique. Le vainqueur obtiendra une qualification directe. C’est ensuite que le classement continental, avec les différents rendez-vous, aura son importance. D’ici là, Kamil continue de s’entraîner tout en transmettant sa passion dans son studio, à ses 200 élèves.

Avec Rachel Desmis / FTV

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