Il faut l’avouer, cela nous a démangé une bonne partie de la semaine. Finalement, nous avons cédé à la tentation. Cette chronique aura donc un mot-clé : punaise. A cause des punaises de lit d’abord, bien entendu, dont la présence présentée comme grandissante à Paris a fait les gros titres de la presse. Pas seulement en France, mais à l’étranger aussi. Avec un point commun : l’évocation des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) et les conséquences que cela pourrait avoir sur l’événement de l’été 2024.
L’image de la capitale, ni plus ni moins, serait en jeu – elle avait déjà été écornée à l’étranger avec les émeutes du mois de juillet. Paris sera sous les feux des projecteurs et accueillera quelque 15 millions de visiteurs du monde entier. Cet afflux suscite des craintes, car il pourrait accroître le défi sanitaire posé par ces nuisibles. S’il a réclamé au gouvernement l’organisation d’assises de la lutte contre les punaises, Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo, a toutefois mis en garde contre « l’hystérie » : les Jeux ne sont pas « menacés ». Ouf !
Le « punaise ! » de cette chronique, c’est aussi l’exclamation lâchée face aux difficultés et remous qui continuent d’agiter le sport français. L’été avait été meurtrier, avec les fiascos mondiaux de l’athlétisme et des Bleus du basket. Ce début d’automne n’est guère plus réjouissant.
En escrime, sport parmi les plus pourvoyeurs de médailles olympiques, les cadres valsent : le président de la fédération a annoncé sa démission le 29 septembre ; la directrice technique nationale (DTN), elle, était partie en janvier ; l’entraîneur du sabre hommes, Vincent Anstett, avait été écarté en mai ; son homologue du fleuret femmes avait démissionné après les Mondiaux de Milan à la fin de juillet… Et ce n’est pas tout ! Les épéistes ont exprimé leur défiance envers leur manageur, mais celui-ci a été maintenu, alors que trois sabreurs ont quitté le pôle France pour aller retrouver Vincent Anstett. Autant de turbulences dont il va falloir vite se remettre.
Cela vaut aussi pour la breakdance. La Fédération française de danse, à la tête de cette discipline qui fera ses débuts aux JO, a décidé, le 2 octobre, de nommer un nouveau DTN et trois nouveaux entraîneurs. Objectif : « Impulser un nouvel élan » à l’équipe de France, perturbée par les tensions, ces derniers mois, entre l’ancien DTN et le président de la fédération. Tensions qu’on observe aussi dans la gymnastique – entre fédération et clubs – avec pour résultat la non-qualification pour Paris 2024 de l’équipe masculine, déjà absente à Tokyo, en 2021 – son pendant féminin s’étant toutefois adjugé le bronze mondial à Anvers (Belgique) cette semaine ; un podium inédit depuis 1950.
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