Opéra de Paris en Guyane : un dispositif culturel mis en place contre « l’inégalité territoriale »

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Pour la troisième année consécutive, l’Opéra national de Paris s’envole pour la Guyane. En mars 2024, détections de jeunes talents, spectacles, initiations, échanges avec des artistes professionnels seront assurés sur place. Un moyen de répondre à la « demande face à l’inégalité » pour Myriam Mazouzi, à la tête du projet.

Depuis novembre 2022, l’Opéra national de Paris s’est associé avec les différents acteurs culturels guyanais. Conservatoire de Guyane, écoles de danse à Kourou,… tous participent de près ou de loin à favoriser cette initiative de délocalisation culturelle. 

Et depuis Paris, c’est Myriam Mazouzi qui est à la baguette. De son bureau au septième étage de l’Opéra Bastille, la directrice de  » l’Académie « , une formation dédiée aux jeunes artistes qui souhaitent se professionnaliser et intégrer un orchestre symphonique, continue de promouvoir la culture opératique en Guyane.

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Myriam Mazouzi, la directrice de l’Académie de l’Opéra Bastille, ne le cache pas.  » Au départ, l’ambition du projet était de la détection » avance-t-elle. Aujourd’hui, c’est un peu différent. L’Opéra de Paris mise désormais sur  » l’accompagnement  » des talents, qui s’effectue en collaboration avec le conservatoire de Guyane à Cayenne.

La formation, qui s’étend sur « plusieurs années » serait un moyen d’approfondir les connaissances et les techniques artistiques des élèves guyanais, qui selon la directrice, sont pourvus d’une forte « sensibilité musicale« . Un argument qui pèse et pousse les professeurs et les intervenants, des musiciens professionnels, à se rendre en Amérique du Sud. 

Les artistes de l’Opéra qui reviennent de cette expérience ( en Guyane, ndlr.) sont revenus changés, bouleversés. Guillaume Diop en a parlé à plusieurs reprises. Dorothée Gilbert revient en mars puisqu’elle souhaitait revenir.

Myriam Mazouzi – directrice de l’Académie de l’Opéra de Paris

En proposant des ateliers de « danse classique, de violon alto, de violoncelle ou de contrebasse« , l’Opéra national de Paris compte bien « désacraliser » l’image qu’il renvoie. Face à l’idée d’un monde « inatteignable« , tant par les coûts importants que pour son image élitiste, l’Opéra a décidé d’ouvrir ses portes au plus grand nombre. 

À l’inverse, Myriam Mazouzi raconte que cette expérience permettrait de « déconstruire les stéréotypes sur la Guyane« . Avec cette initiative gratuite, l’Opéra de Paris entend promouvoir les arts qui le représentent, à savoir partager au plus grand nombre « la danse, du chant ou le piano ». 

Et la particularité de cette édition, c’est son inscription artistique dans l’ensemble de la Guyane. Des évènements seront mis en place à Kourou, à Cayenne ou encore à Saint-Laurent-du-Maroni.

Pour l’heure, la Guyane est le premier et le seul territoire ultramarin à connaitre une délocalisation de l’Opéra national. Questionnée sur une possible ouverture aux autres territoires d’Outre-mer, Myriam Mazouzi entretient le suspense avec un « peut-être« , signe que la porte n’est pas fermée à découvrir d’autres régions françaises à travers le monde. 

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