Les spectacles de danse à voir au printemps

Les grands finalistes de La France a un incroyable talent 2022 investissent la scène de La Scala Paris pour nous proposer un spectacle des arts de la scène mêlant danses traditionnelles, hip-hop, théâtre et cirque contemporain… A découvrir du 14 au 5 mai 2023 !

Le jeune chorégraphe Léo Walk signe son retour au théâtre du Châtelet dans un deuxième spectacle qui met en mouvements une histoire peut-être encore plus personnelle que celle de Première Ride : les relations tissées au sein de sa compagnie.

Rendez-vous incontournable de la saison, le festival Séquence Danse Paris continue d’élargir sa vision de l’art chorégraphique et d’affirmer son ouverture aux autres langages artistiques. Du 24 avril au 7 mai, onze spectacles rendent compte de l’intensité et de la diversité de la danse contemporaine.

Karl Paquette souhaite transmettre au jeune public la passion de la danse, sa magie et sa féérie à l’occasion des vacances de printemps avec cette nouvelle adaptation. Sur la célèbre musique de Tchaïkovski, le conte d’Hoffmann revu par Alexandre Dumas est ici restitué par Clément Hervieu-Léger, de la Comédie-Française.

Artiste majeure de la scène chorégraphique d’aujourd’hui, Maud Le Pladec s’entoure de six interprètes aussi talentueux par leur capacité vocale que leur langage corporel pour réaliser une œuvre puissante dédiée aux femmes compositrices.

L’humour si fin et ironique d’Ambra Senatore a souvent recouvert la question de nos identités pour scruter la possibilité de faire monde, avec l’autre comme avec nous-mêmes. Pour sa nouvelle création, la directrice du Centre chorégraphique national de Nantes a composé un groupe aux origines aussi diverses que le vaste monde.

Creusant le mouvement pour en dégager les armatures les plus essentielles, les ressorts les plus profonds, la chorégraphe Dalila Belaza imagine « une danse traditionnelle sans culture, sans origine, sans territoire », une danse qui n’est pas l’apanage d’un groupe, mais pourrait être le langage et le patrimoine commun de tous.

L’éminente structuraliste de la danse retrouve ici Amandine Beyer, virtuose du violon s’il en est, pour mettre en mouvement les « Sonates du Rosaire » de Heinrich Biber. Ce cycle baroque, complexe et raffiné qui évoque les quinze mystères de la Vierge Marie, inclut gigues, allemandes et autres danses. Aussi ne pouvait-il qu’inspirer Anne Teresa De Keersmaeker, qui sait comme nulle autre épouser le temps et structurer l’espace.

« Mots premiers » est une joute verbale, un corps à corps. Au plateau, deux garçons, l’un danse : hip-hop, break ; l’autre dit : lingala, français, anglais… Dans un espace scénographique comme terrain de jeu, ils cherchent et proposent un langage bien à eux.