Créer un festival de danse contemporaine dans l’agglo concarnoise, le pari pouvait paraître osé. Mais fort de sa première expérience en 2022 et de ses 5 500 spectateurs, Cap danse est de retour du 15 au 24 septembre pour une deuxième édition. Quarante et un rendez-vous artistiques, se déclineront dans les neuf communes de Concarneau Cornouaille agglomération (CCA), qui investit 70 000 € dans le festival.
« Montrer la danse dans sa pluralité »
« Spectacles, films, ateliers, nous souhaitons montrer la danse dans sa pluralité », indique Natacha Le Fresne, directrice de Danse à tous les étages, l’association organisatrice de l’événement. Le souhait est aussi de rendre la danse accessible à tous. Cela se traduit par des événements participatifs avec le public, des rendez-vous dans les plus petites communes et dans des lieux publics, comme des écoles.
Le festival s’ouvrira par « Flow l’image en mouvement », une balade chorégraphique à Pont-Aven. « 140 élèves de l’école élémentaire Nyzon y participeront, ils travaillent depuis plusieurs mois sur le spectacle », souligne Natacha Le Fresne. L’ensemble chorégraphique du Conservatoire de Paris fera l’honneur de sa présence. « Habituellement, les danseurs se produisent davantage dans les grands théâtres, Chaillot à Paris ou à Lyon ». Ils présenteront des « conversations dansées » pendant lesquelles ils s’échaufferont en public, en évoquant l’histoire de la danse. Des rendez-vous qui seront itinérants entre Trégunc, Elliant, Saint-Yvi et Tourc’h.
Spectacles, films, ateliers, nous souhaitons montrer la danse dans sa pluralité.
La danse dans des bars de CCA
Le spectacle Barrez amènera « l’art au comptoir » de bars et cafés mythiques de l’agglo, le bar Couleur Kfé de Melgven, La Châtaigneraie à Névez et La Vieille Auberge à Rosporden. Le 20 septembre, le Carré des Larrons concarnois accueillera « Je vais t’écrire », une création jouée à la tombée de la nuit où danse, arts visuels et musiques s’entrecroisent. La série chorégraphique « Histoire(s) décoloniales (s) » sera donnée au collège du Porzou, les 22 et 23 septembre. Elle se déroulera dans un établissement, car « l’histoire de la colonisation est enseignée en classe de quatrième et troisième », glisse Naïg Vaineau-Gasperment, chargée de développement à CCA.
Sylvain Prunenec, artiste en résidence, présentera le 23 septembre « Le rebond de Ludion », une œuvre inspirée du temps passé dans la conserverie Gonidec, au contact des ouvrières et ouvriers de l’usine.
Initiation « décontractée » aux danses hip-hop
La danse urbaine n’est pas oubliée avec Shapeshifting, une performance de popping de Linda Hayford, le 24 septembre. Pour terminer cette édition, l’atelier « Jam on it » invitera « tout le public à une initiation décontractée aux danses hip-hop ». « C’est ouvert à tous, on ne demandera pas de faire des tours sur la tête au sol », insiste Natacha Le Fresne.
Ateliers, rencontres et expositions sont également prévus. Christian Dautel, vice-président de CCA en charge de la culture, espère voir « Cap danse s’ancrer dans le territoire, alors que la Bretagne est la région de France où l’on danse le plus », sourit-il.
Pratique
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