Nous sommes à deux pas de la Gare Montparnasse dont les rails rallient l’Atlantique à Paris. Rue Delambre, les membres de la Mission Bretonne se préparent. A nos côtés se trouve Eric Citharel, ancien président de l’association, aujourd’hui programmateur. Il nous décrit la fonction de la Mission : « De 1947 à aujourd’hui notre fonction a évolué en suivant les besoins des Bretons. A une époque c’était de permettre aux Bretons qui arrivaient de mieux apprendre le français, d’avoir des bases pour mieux s’intégrer à Paris. Mais petit à petit, cette demande sociale a évolué vers un besoin de vivre ensemble et une demande de culture. »
Ce jour-là, nous sommes en pleine Fête de la Bretagne. Pendant 9 jours, dans le quartier, plusieurs activités sont organisées dans le cadre de cette semaine de festivités créée par la région Bretagne et fêtée dans plusieurs pays. Sur la place Stéphane Hessel, à côté du marché, Sylvie Minard s’apprête à donner un cours d’initiation à la danse bretonne pour jeune public :« J’ai choisi des danses accessibles aux enfants, simples, dynamiques, qui donnent envie. Donc là c’était des danses faciles, des pas de polka, pour tourner, bouger ensemble, le choix est vraiment lié au contexte. »
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Pendant l’année, Sylvie Minard est responsable des ateliers de danse de la Mission Bretonne. Elle nous explique, dans les grandes lignes, l’identité de cette danse, différente en Basse-Bretagne et en Haute-Bretagne : « La Basse-Bretagne ce sont plutôt des danses en rond, en chaine, et parfois on danse aussi la gavotte en couple et en cortège. Sur la Haute-Bretagne on est plus dans des danses qui portent l’influence des contre-danses anglaises, des villes de garnison. Donc ce sont des danses en quadrette, avec des figures. Mais avec une grande diversité parce que les danseurs traditionnels ont gardé le caractère des fonds anciens. »
La danse, un premier pas vers la culture bretonne
Au début de l’initiation en plein air, peu de gens osait participer, mais très vite, au son des instruments et à la vue des mouvements de jambes et de bras, enfants et parents sont arrivés en nombre. La danse est une excellente porte d’entrée pour accéder à la culture bretonne, parce qu’elle est éminemment socialisante, explique Sylvie Minard :
« C’est un moyen d’entrer dans le groupe, les gens sont ensemble, ils ne savent pas ce qu’ils font professionnellement, ils ne savent pas de quels milieux sociaux, culturels ils sont. Donc c’est ce qui est le plus socialisant et c’est ce qui permet aux gens d’entrer dans la communauté, dans le groupe, et ensuite d’aller explorer d’autres choses, la langue, la musique et beaucoup d’autres choses. »
La langue, le chant, la musique sont également enseignés à la Mission Bretonne qui organise notamment ce samedi soir, une grande fête, un Fest-Noz, pour clôturer le Festival. Comme à la Mission, tout le monde est bienvenu. « Pour nous, être Breton », affirme Eric Citharel, c’est s’intéresser à la culture bretonne ».
Toutes les informations sur la Mission Bretonne et la Fête de la Bretagne sont à retrouver sur les sites de l’ Association et de la Mairie du 14e arrondissement de Paris.
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