Quatre nouvelles disciplines vont faire leur entrée aux JO de Paris-2024, dont le breaking. Ce style de danse né dans les années 1970 aux États-Unis est devenu rapidement populaire, grâce à ses « battles » très spectaculaires. Comment vont se dérouler les compétitions à Paris ? L’équipe de France de breaking vous explique tout. Reportage.
Publié le : 26/07/2023 – 11:32
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Une piste, un DJ pour la musique et deux danseurs qui s’affrontent devant un jury. Voilà pour les bases du breaking. Lors des JO de Paris-2024, dans un an, il y aura un tournoi masculin avec 16 B-boys et un autre féminin avec 16 B-girls. Après chaque « battle », un vainqueur est désigné, et le perdant est éliminé.
« C’est comme un esprit de boxe ou de sport de combat. On est face-à-face, on doit poser une question et l’autre nous répond », explique Omar Remichi, entraîneur de l’équipe de France de breaking. Le coach se réjouit aussi de la reconnaissance olympique de cette discipline : « Être aujourd’hui aux Jeux, c’est une reconnaissance de 40-50 ans d’existence ».
Les breakeurs doivent être capables de danser sur plusieurs styles de musique, notamment la funk et le hip hop, avec deux critères essentiels : de l’adaptation et de l’improvisation. « Tu ne connais pas la musique en avance et le DJ qui envoie », raconte Carlota Dudek, B-girl de l’équipe de France. « C’est à toi de t’adapter, donc tu as cette part d’improvisation. Et c’est aussi super intuitif, tu dois t’adapter sur le moment. C’est vraiment de la création. »
Le breaking nécessite aussi de répéter ses gammes en amont de la compétition, comme l’explique une autre B-girl française, Sarah Bouyahyaoui : « On travaille vraiment les sets en fait, des sets, des petits modules qu’on doit répéter, répéter, répéter pour que ça rentre dans le corps et pour que tu puisses les exprimer à n’importe quel moment sur n’importe quelle musique, sur n’importe quel sol. »
Le jury note, entre autres, la technique, la personnalité et l’originalité des mouvements. Chaque breaker doit ainsi se démarquer avec un style personnel.
Les États-Unis, le Japon et plus récemment la Chine font partie des meilleures nations dans cette discipline. Mais les Français entendent briller à domicile, à l’image de B-boy Lagaet (Gaëtan Alin) qui affiche son ambition : « C’est la médaille d’or le 9-10 août 2024. »
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