Hip-hop au musée d’Orsay : un week-end de danse et une ambiance festive au milieu des œuvres

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Ce week-end des 11 et 12 novembre 2023, on file au musée d’Orsay pour profiter de spectacle et d’animations musicales. Plongez dans l’univers du hip-hop avec l’Olympiade culturelle de Mourad Merzouki.

En attendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, de nombreuses animations sont proposées aux Franciliens. On profite notamment d’une grande Olympiade culturelle, qui mêle sport et culture, dans différents lieux. Arts de la rue dans une piscine, danse au théâtre ou au musée, trampoline et cirque, spectacle autour d’un coureur cycliste… Les deux univers se rencontrent et se mélangent pour former une animation, un événement insolite et immanquable.

À Paris, le musée d’Orsay participe activement à cette Olympiade culturelle : plusieurs rendez-vous sont donnés de septembre 2023 à juin 2024. Le prochain événement à noter dans son agenda arrive très vite : réservez votre week-end du 11 et 12 novembre 2023, le hip-hop envahit le musée d’Orsay.

Pendant ces deux jours de festivités et de danse, on peut donc admirer des « impromptus chorégraphiques« , des spectacles de hip-hop imaginés par l’artiste Mourad Merzouki et sa troupe de danseurs. Dans tous les recoins du musée, du Fumoir à la salle Degas en passant par la grande nef et le salon de l’horloge, on peut donc admirer des chorégraphies uniques, en musique, et qui établissent un dialogue nouveau avec les œuvres qui nous entourent.

Mais ce n’est pas tout ! La musique et la danse, ça se partage. C’est pour cela que les visiteurs sont eux aussi invités à danser (que vous maîtrisiez l’art du hip-hop, ou non) lors d’un grand bal ouvert à tous, dans la nef du musée. Un beau moment festif et artistique en perspective ! 

Réservez vos places

Voici le programme détaillé du week-end hip-hop :

  • Folia
    Durée : 15 minutes
    À 14h & 15h30 – Salle des Fêtes (niveau 2)
    À 15h10 – Salle 31 (dite Degas) (niveau 5)
    Avec Folia créé en 2018, le pari est d’explorer les rythmes d’une culture populaire présente dans le sud de l’Italie, la tarentelle, une danse traditionnelle et un chant napolitain peu connus du grand public. Dans une fascinante spirale, les corps s’emparent en force de cette danse liée dans l’imaginaire collectif à un phénomène de transe et de folie et la provoquent encore en la confrontant avec la richesse de la décoration 1900 de la salle de réception. 
  • Boxe Boxe
    Durée : 10 minutes
    À 14h50 – La Shadow – devant Le rut de Printemps. Combat de Cerf de Courbet. Galerie Seine (niveau 0)
    À 15h10 – Solo en fond de nef – au-dessus de la maquette de Paris (niveau 0)
    En 2010, Mourad Merzouki frappe un grand coup de poing avec Boxe Boxe, amenant les musiciens classiques du Quatuor Debussy – éminent quatuor à cordes français – à se confronter sur la scène à des danseurs hip-hop qui jouent sur les contrastes de ces deux arts du mouvement que sont la danse et la boxe. Jouant sur les différences et les similitudes entre les deux disciplines, il en déjoue les clichés. Pour valoriser d’autres façons de raconter une histoire et mettre en avant la légèreté et la qualité de mouvement des performeurs, Mourad Merzouki fait s’affronter ces derniers dans un espace en fond de nef, repensé et renouvelé par le musée autour de la maquette du quartier de l’Opéra de Paris. 
  • Phénix
    Durée : 15 minutes
    À 14h25 et 15h55 – Salle Coupole 58 (niveau 2)
    Plus de trois siècles les séparent mais avec Mourad Merzouki, la viole de gambe et le hip-hop ne font plus qu’un. Sous la coupole de la salle 58 du musée, quatre danseurs et danseuses dialoguent avec l’architecture et les grands formats de peinture dans deux morceaux choisis du spectacle Phénix. Accompagné par une bande son de musique électro créée par le musicien Arandel et des pièces du répertoire baroque, Phénix a créé l’événement au Festival d’Avignon 2023, embarquant le public dans une forme légère et singulière et réunissant des disciplines que tout oppose. 
  • YO GEE TI
    Durée : 10 minutes
    À 16h20 – Salon de l’horloge (niveau 5)
    Né de la rencontre entre danseurs français et danseurs taïwanais, cette performance est une fusion entre les genres et les cultures dans une atmosphère mystique. Les corps se tordent, se fondent, s’épuisent sous des costumes de fils de laine qui les enserrent et magnifient leur plastique et techniques. Deux extraits, un trio et un duo, investissent le salon de l’horloge comme une histoire de lignes ouvertes. 
  • Vertikal
    Durée : 15 minutes
    À 16h45 – Milieu de la nef (niveau 0)
    Dans la grande nef d’Orsay, on découvre Vertikal, un dispositif de danse-escalade qui donne à voir l’illusion de la légèreté et le rêve d’envol, celui d’Icare, de Trisha Brown… Différentes performances mettent en avant le talent des danseurs et voltigeurs qui défient la gravité lors d’un moment poétique.
  • Duos libres de la compagnie Käfig
    Durée : entre 5 et 10 minutes
    À 14h et 15h30 – Salle des grands formats – Galerie Seine
    À 14h25 et 15h55 – Salle 72 (niveau 2)
    À 14h50 et 16h20 – Fumoir (niveau 2)
    Trois duos portés par six interprètes de la compagnie Käfig font dialoguer les œuvres du musée avec des performances qui donnent la part belle à l’innovation et l’expérimentation. 
  • Bal participatif
    Durée : 30 minutes
    À 17h – Nef (niveau 0)
    Au terme d’une première journée d’Impromptus chorégraphiques qui ont investi divers espaces du musée, le public est invité le soir à un bal participatif au cœur de la grande nef, dans une perspective ludique : le hip-hop, c’est avant tout une appartenance, une fraternité, une manière de vivre, de bouger, de ressentir. Dans la nef transformée en scène de bal ou « dance floor », l’histoire, l’art et le vivant s’articulent, guidés par le groupe sculpté La Danse de Jean-Baptiste Carpeaux. 

Attention : ce week-end hip-hop est gratuit (comprendre que les activités sont incluses dans le billet d’entrée du musée) mais il est nécessaire de réserver à l’avance votre billet pour accéder au centre d’art. 

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