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Le concours “Qui sera la Meilleure danse folklorique de France ?” revient sur les écrans pour une seconde saison. Comme l’édition précédente, dix régions françaises concourent pour remporter le titre de la meilleure danse folklorique de France. Le groupe de ‘ori tahiti Hei Tahiti, qui s’est envolé en février pour le tournage de l’émission, représente la Polynésie française cette année. Tournée en amont, elle sera diffusée ce vendredi 5 mai sur France 3.
Après le succès de la première saison, le concours “Qui sera la meilleure danse folklorique de France ?” offre, pour une seconde édition, un nouveau coup de projecteur sur l’une des plus anciennes traditions régionales : la danse folklorique. En Métropole, comme en Outre-Mer, elles font la fierté des différentes provinces et préservent, par la même occasion, leur identité locale.
Cette année, près de 300 danseurs, armés de leurs plus beaux costumes, ont fait le déplacement. Devant un jury composé de Mareva Galanter, Vincent Niclo, Laurent Luyat et Caroline Margeridon, les dix groupes en lice défendront les couleurs de leur région avec des prestations de danses uniques qui définissent la particularité de leur province. Présentée par Cyril Féraud, l’émission promet donc un mélange de fête, de partage et de tradition. Tournée en amont, elle sera diffusée le vendredi 5 mai sur France 3.
La Polynésie française représentée par la troupe Hei Tahiti
Cette année, la troupe de Tiare Trompette Dezerville, Hei Tahiti, représente le fenua au concours. Accompagnée de son équipe artistique (danseurs, musiciens, technicien de sécurité), Tiare Trompette Dezerville s’est envolée vers Strasbourg en février pour le tournage de l’émission. Primé de multiples fois lors du Heiva i Tahiti, le groupe doit notamment sa renommée grâce à ses spectacles pittoresques qui véhiculent l’histoire de Tahiti et ses îles.
Selon Tiare Trompette Dezerville, la cheffe de troupe, cette participation au concours était une opportunité de promouvoir la culture polynésienne au-delà du Pacifique : “ce concours était l’occasion d’aller au-delà du Heiva, d’aller s’exposer à l’échelle nationale et de se confronter à d’autres régions avec leur propre patrimoine. Aller au-delà de ces frontières, c’est côtoyer un autre monde et pour moi, c’était important de m’enrichir de cette manière et d’enrichir le groupe. Et puis, c’était également important de sortir le groupe à l’extérieur pour qu’il gagne en maturité, en professionnalisme et surtout en technicité”.
Sur la scène du Royal Palace, le groupe Hei Tahiti a présenté deux spectacles : un pour la partie “sélection” et un autre pour la partie “finale”. Pour la partie “sélection”, Tiare Trompette Dezerville a choisi de mettre en valeur le patrimoine des îles Marquises avec, en complément, la danse du feu “cette énergie qui nous relie aux différents éléments du Pacifique”.
Aux côtés de la troupe marquisienne Te To’a Vi’i Fenua, Tiare Trompette Dezerville s’instruit mais demande conseil afin de représenter le plus fidèlement possible l’authenticité de la culture marquisienne, en particulier les postures, la prononciation des textes et les costumes. Puis, pour la finale, le groupe Hei Tahiti a choisi d’éblouir le public avec une prestation de ‘ori tahiti, chorégraphiée par Tiare Trompette Dezerville et qui porte la thématique du mana, “cet esprit qui réunit le peuple, la connaissance et l’intelligence”.
Au total, cinq mois de préparation ont été nécessaires pour monter un spectacle digne de représentation. Entre papiers administratifs et démarches artistiques, Tiare Trompette Dezerville souligne tout de même “une belle expérience” et un “enrichissement” de pouvoir partager aux autres contrées nationales le caractère unique et traditionnel de la culture polynésienne. Sa performance au concours national, qualifiée de “bluffante” par Cyril Féraud, rend compte de l’implication et du professionnalisme de Hei Tahiti.
Quel place la Polynésie française remportera-t-elle cette année ? Réponse, ce vendredi 5 mai sur France 3.
L.C.
Cyril Féraud : “je peux vous garantir que le mana était bien présent sur scène ce soir-là”
“Je suis complètement tombé amoureux de la Polynésie française que j’ai découvert pour la première fois lors d’un tournage de La Carte aux Trésors en 2019. La beauté des paysages bien sûr mais aussi le peuple polynésien, sa gentillesse, son efficacité, son sourire… pendant quelques jours tout n’a été qu’émerveillement. Je trouve votre culture d’une grande puissance. J’ai eu la chance d’y revenir l’année dernière, en vacances cette fois, et de passer par Papeete, Moorea, Bora Bora, Huahine… Mon objectif est de réussir à dégager du temps dans mes plannings de tournages pour y revenir une nouvelle fois dans les prochains mois. Concernant le concours des régions, vous verrez que la performance tahitienne est absolument bluffante. Hei Tahiti nous a proposé une danse du feu, une prestation qui, en 2 minutes à peine, a su résumer le meilleur de ce que la danse polynésienne peut nous proposer. Ils ont été de merveilleux représentants du fenua et je peux vous garantir que le mana était bien présent sur scène ce soir-là. Il n’y avait qu’à voir les réactions du public pour savoir que je n’étais pas le seul conquis.”
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