Hazebrouck : la professeure de danse classique japonaise Mégumi Misui mise à l’honneur

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Mégumi Misui enseigne depuis deux ans la danse classique à l’Orphéon. Lors de la venue de plusieurs de ses proches en France pour la première fois, une petite réception a eu lieu samedi 28 octobre à Hazebrouck. L’occasion de retracer le parcours de la danseuse.

Âgée de 33 ans, Mégumi est arrivée à Paris il y a neuf ans pour réaliser son rêve d’enfant : pratiquer la danse classique mais surtout l’enseigner. « J’avais 3 ans quand j’ai commencé la discipline au Japon. Lorsque je suis tombée, vers 15 ans, sur un DVD du ballet La Belle au bois dormant, à l’Opéra national de Paris, j’ai immédiatement été fascinée par cette compagnie française. Ce DVD a changé ma vie. Si je ne l’avais pas vu, je ne serais peut-être pas là aujourd’hui. » Au Japon, elle a commencé à enseigner la danse classique à des enfants et à créer des chorégraphies pour des spectacles. En tant que danseuse, elle a interprété les premiers rôles dans le Lac des cygnes, Cendrillon et Casse-Noisettes.

Sa première année à Paris, Mégumi l’a passée à danser dans plusieurs écoles tout en travaillant comme vendeuse pour mettre un peu d’argent de côté. « Ma famille pensait que j’allais rentrer au bout de cette première année en France mais j’ai appris qu’un diplôme d’État de professeur de danse existait ici. C’était ça que je voulais faire », raconte-t-elle. Avec les années Covid, Mégumi a mis cinq ans pour obtenir le sésame. Une première partie technique relativement facile pour elle puis la théorie, plus difficile à assimiler puisque tout était en français et enfin la pédagogie pour enseigner. Pour décrocher son diplôme, elle a suivi une formation au Goubé European Dance Center à Paris.

Des cours de danse à Hazebrouck mais aussi sur Lille et à Paris

Mégumi enseigne la danse classique à l’Orphéon depuis deux ans à raison de cinq heures de cours par semaine auprès de quatre classes. Elle donne aussi des cours près de Lille, à l’Académie de danse Jacquemin, ainsi qu’à Paris où elle exerce son art chez Marie-Claude Pietragalla. Sur son expérience en France, la professeure souligne que les petites danseuses françaises sont plus dynamiques que les jeunes japonaises, qu’il faut donc leur enseigner aussi une certaine discipline. Elle se dit épanouie : « J’ai de la chance de transmettre ma passion dans cette école de danse historique, ici à Hazebrouck. Je serai la première professeure de danse pour les filles. Il n’y a pas beaucoup de Japonais à Hazebrouck et les gens me reconnaissent maintenant au restaurant ou au supermarché. C’est une belle aventure. » Elle fait l’unanimité à l’Orphéon. « On tient un peu l’oiseau rare avec Mégumi. C’est aussi l’occasion de donner un coup de projecteur sur notre école de danse classique qui compte 250 élèves et sept professeurs », affirme Didier Soots, un des piliers de l’Orphéon.

Sa famille a découvert l’Orphéon

Les membres de l’école de danse de l’Orphéon ont voulu montrer aux parents de Mégumi les installations et le théâtre qui leur sont chers en organisant une petite réception. C’est ainsi que Takashi et Eiko, le papa et la maman de Mégumi ainsi que son frère Nobuyasu, résidant à un peu plus d’une heure de Tokyo, ont reçu plusieurs présents, dont une assiette de la ville d’Hazebrouck des mains de Philippe Grimber, le premier adjoint de la ville. Ils séjourneront huit à dix jours en France et visiteront Paris.

Les parents de Mégumi ont notamment reçu une assiette de la ville d’Hazebrouck des mains de Philippe Grimber, premier adjoint.Les parents de Mégumi ont notamment reçu une assiette de la ville d’Hazebrouck des mains de Philippe Grimber, premier adjoint.
Les parents de Mégumi ont notamment reçu une assiette de la ville d’Hazebrouck des mains de Philippe Grimber, premier adjoint. – VDN

Quant à Mégumi, elle n’est pas prête de retourner au Japon car elle a rencontré à Paris, il y a quelques années, Louison Hardy, un spécialiste de la crêpe, qui a repris il y a bientôt quatre ans avec ses deux frères la Taverne flamande à Cassel. « Si, une fois par semaine, je me rends à Paris pour mes cours du mercredi, je suis très contente de rentrer à Cassel et de retrouver la vue du maïs et du potager », conclut Mégumi.

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