C’est fait ! Le Français b-boy Dany Dann (Danis Civil) a gagné son billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Licencié à l’association Quality Street Dance à Hennebont, qui développe la danse et le breaking, le Guyanais s’est imposé lors des Jeux Européens en Pologne, la semaine dernière. Le clan français l’a acclamé et l’a soulevé dans les airs une fois le titre acquis.
« Cette qualification, c’est un tremplin »
Âgé de 35 ans, b-boy Dany sera un des rares représentants morbihannais à évoluer sur la place de la Concorde l’été prochain. Cette danse fait son entrée au JO de Paris, une occasion de plus pour défendre ses couleurs devant son public : « C’est un tremplin, pas un aboutissement. La finalité, c’est une médaille aux JO et la on vient de passer une étape en se qualifiant. » Une performance logique pour le danseur qui a débuté en Guyane à l’âge de 15 ans : « Ce n’est pas trop un rêve qui se réalise car c’était mon objectif. Mais devant les enjeux et l’ampleur que ça prend, au fûr et à mesure que l’on avance vers les JO de Paris 2024, oui, ça devient un rêve. »
Athlète de haut niveau depuis 2021, le breaker qui est arrivé en Métropole, à l’âge de 20 ans, dispose aujourd’hui des structures de l’Insep pour s’entraîner convenablement, avec tout l’appui du staff médical. « En fait, le break a évolué. On n’est plus dans la rue, dans des cages d’escalier, à danser sur des cartons, c’est terminé. Des associations ouvrent dans les maisons de quartier, dans les gymnases, des zones adéquates pour s’entraîner. »
Afin de pratiquer son sport en toute sérénité, comme un pro, rappelle l’ancien aide soignant : « Nos prestations sont assez libres, il y a des bases à connaître, ce n’est pas comme au patinage artistique où il y a des figures imposées. Je suis assez polyvalent comme danseur : sur la tête, les épaules, les genoux, je répartis mes points forts sur tous les critères de la danse. Ma spécialité, c’est mon rapport à la musique. Quand on rentre en piste, on ne sait pas sur quelle musique on va danser, et on évolue au rythme du DJ. On fait des rounds entre 30 et 45 secondes. »
Un Hennebontais aux JO de Paris !
Le format retenu pour les JO se disputera en un contre un pour les garçons et les filles. « mais autrement, dans le underground, on fait des battles de deux contre deux, voire dix contre dix, ou un gars et une fille contre la même équipe mixte. »
Le breaker, champion européen, sera de retour fin juillet à Hennebont où il est licencié, « afin d’animer un stage. Je suis marié à une Hennebontaise avec qui j’ai deux enfants. Le projet de l’association QSD, dirigée par Anaïs Le Toquin, que j’ai connue en équipe de France, rentrait dans mes valeurs », d’où un Hennebontais candidat à la plus haute récompense : la médaille d’or.
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