Elle apparaît dans sa robe miroir en strass qui capture et réfléchit la lumière sur un Stade de France en émoi, les cheveux longs flottants au vent, dans un ciel bleu qui se pare de rose. Dès les premières notes de Dangerously in Love et ses « I Love You » qu’elle adresse comme des baisers à ses 75 000 fidèles, Beyoncé en impose. Port de diva, démarche féline, sourire charmeur, de la couleur argent des pieds jusqu’à la tête, vocalises impressionnantes, l’Américaine n’a pas usurpé son statut de Queen. C’est elle la reine. Et ce vendredi soir, pour sa première date en France à Paris, avant le Vélodrome le 11 juin, on assiste à son sacre.
Pendant 2h30, la Texane a en effet impressionné par ses performances à la fois vocales et physiques, passant d’un timbre soul à la rugosité du rap, de la langueur du r’n’b à l’énergie de la house. Et ce, tout en dansant sur talons hauts au milieu d’une horde de danseurs clubbeurs, twerkant comme jamais, experts du voguing, aux identités plurielles et stylisées. Avec sa tignasse et sa puissance vocale, elle fait penser à une autre « Tigresse » disparue deux jours plus tôt. C’est d’ailleurs à celle qui lui a ouvert la voie, Tina Turner, que Beyoncé adresse ses premiers mots. « Je voudrais lui faire honneur. Sans elle je ne serai pas sur cette scène ».
Celle qui s’impose comme sa digne héritière va par la suite enchaîner les tableaux et enfiler les tenues les plus brillantes et les plus extravagantes possible signées Balmain, Mugler ou Courrèges. On la voit ainsi en statue de la liberté d’une nouvelle ère, féministe et afro-américaine, icône des minorités sur un char du futur, en sirène d’or dans un coquillage, en reine des abeilles, en amazone sur un cheval d’argent, le même qu’elle enfourche sur la pochette de son album Renaissance.
Dans la fosse, les looks sont tout aussi excentriques, les paillettes, les strass, l’argent scintillent de partout, des chapeaux de cow-boys aux bodies ultra-échancrés, des robes longues aux maquillages clinquants. Ça brille, ça crie, ça chante, ça danse. À Paris, les stars étaient aussi nombreuses, certaines sur un podium ultra VIP, pour assister au show de la reine incontestée de la pop : on a vu Pharrel Williams, Lenny Kravitz, Natalie Portman, Jean-Paul Gaultier… Son époux Jay-Z était là aussi, tout comme sa fille Blue Ivy, 11 ans, venue partager la scène avec sa mère sur le titre My Power que Beyoncé termine le poing levé.
Soir de couronnement
Entre les tableaux, des vidéos ambiancent la foule, un procédé un peu répétitif. On a préféré les interludes où ses musiciens, ses choristes, trop souvent situés en fond de scène, et ses incroyables danseurs occupaient le plateau. Ces intermèdes permettaient à Beyoncé de réapparaître toujours plus magnifique dans ses costumes et impeccable dans ses interprétations… Une Alien Supertar, pour reprendre un de ses titres, qui, de I Care à Summer Renaissance, en passant par I’m That Girl, Cozy, Lift Off, Opulence, Formation, Run the World (Girls), Love on Top, Crazy in Love ou encore Move, a offert un show millimétré et brillant, à l’américaine, taillé sur mesure pour son couronnement.
Incroyables fans
À Paris comme à Marseille, les places pour les deux seuls concerts de Beyoncé en France se sont envolées en quelques minutes. Certains ont payé jusqu’à 3 000 euros pour être sur scène, au plus près de la star. Plusieurs parterres privilégiés jalonnaient aussi la fosse, comme le Club Renaissance où se concentraient les looks les plus incroyables. Certains ont patienté des heures devant le Stade de France, comme en pèlerinage, éventail à la main et couverture de survie en guise d’ombrière. Le même scénario est attendu à Marseille. D’autres sont venus de très loin, étonnamment des Américains, comme ces trois Californiens tout d’argent vêtus qui ont évidemment adoré le show.
En fait, cela leur coûte moins cher de venir à Paris, place et vol compris, que d’acheter leur billet aux États-Unis. Pour d’autres, c’était la deuxième fois qu’ils voyaient le concert de Beyoncé. Après la Belgique, ces deux jeunes hommes ont eu un coup de chance, en trouvant des places de dernière minute. Cela peut arriver à l’approche d’un concert que des places soient remises à la vente.
« On arrête là, on n’ira pas à Marseille, ça commence à coûter cher, nous répondaient-ils. Mais on a pris nos places pour Mylène Farmer ! » L’artiste iconique française sera d’ailleurs aussi au Vélodrome le 8 juillet. Mère et fille étaient aussi spécialement venues de Dakar. Pour elles, « Beyoncé c’est une reine« , « c’était tout simplement topissime« . Crâne rasé et cils à rallonge, on nous met en garde pour l’arrivée de la Queen à Marseille : « Je n’ai plus de voix, ma gorge est déshydratée, incroyable Beyoncé, c’est une multinationale, elle arrive à Marseille pour tout dégommer, préparez-vous, ça va être du lourd !«
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