Après « Paris romantique, 1815-1848 » et « Paris 1900, la Ville spectacle », le Petit Palais s’intéresse au « Paris de la modernité, 1905-1925 ». De la bohème artistique de la butte Montmartre du début du XXe siècle aux fastes de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de 1925, la capitale est un fantastique foyer de création et d’innovation plastique et scientifique. Un laboratoire de la modernité propice à toutes les expériences et toutes les provocations.
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En 1905, au Salon d’Automne, où sont présentés les jeunes artistes et les nouveaux courants, les toiles incandescentes de Matisse, Derain ou Vlaminck créent le scandale. La polémique tourne presque à l’affaire d’Etat : le président de la République, Emile Loubet, refuse d’inaugurer l’événement. Reprenant une formule péjorative d’un critique d’art, la salle où sont exposés ces « bariolages informes » est surnommée « la cage aux fauves ».
Fauvisme,
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