Une énorme boule à facettes, les chansons de Dalida, France Gall, Mylène Farmer ou des Village People… L’ambiance était à son comble ce mercredi soir au grand bal organisé sur le parvis de l’Hôtel de ville de Paris, pavoisé pour l’occasion aux couleurs du drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bi et trans). Hommes et femmes de tous âges et de tous styles se sont réunis pour fêter les dix ans de la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe. « Je suis venue voir ma femme qui va chanter avec la chorale Envie de chanter. Il y a du disco, c’est super gay », s’exclame Aurore, 43 ans, en train de se déhancher sur « Résiste » de France Gall. Pas question pour cette habitante du XXe arrondissement de louper cette célébration toute symbolique. Non loin, Sylvane, qui se présente comme pansexuelle – « je peux être attirée par une personne quel que soit son genre » – brandit un drapeau arc-en-ciel. « Je suis ici pour fêter la liberté que nous avons en France et aussi pour défendre les droits des personnes LGBT durement acquis ces dernières années », ajoute cette secrétaire médicale de 47 ans. À 19h25, le DJ du collectif Poppin Gays passe le micro à Jean-Luc Romero. L’adjoint (Paris en commun) à la maire de Paris en charge de la lutte contre les discriminations n’a pas son pareil pour haranguer la foule. « Que vous soyez gays, lesbiennes, trans… Nous sommes tous solidaires. Paris est une ville refuge. Si les drapeaux arc-en-ciel sont affichés sur l’Hôtel de ville et sur toutes les mairies de gauche, on le doit à Anne Hidalgo ! » « Paris, ville de l’amour et de la liberté » « Ce soir, c’est le bal de l’amour, lance tout sourire la maire de Paris. Et nous sommes avec deux amis, Yannick et Benjamin, agressés le week-end dernier à Dijon. Paris est la ville de l’amour et de la liberté. » Déchaîné, Jean-Luc Romero s’exclame : « Vive les folles ! Paris est fou ! Paris est folle ! » Le bal reprend sous le soleil du soir. Anine et Souf, deux Marocains de 35 ans, n’en perdent pas une miette. « Je commence mon nouveau travail de chef de projet en informatique à Paris lundi. Nous ne pouvons pas continuer à habiter à Casablanca, nous voulons vivre en France. Au Maroc, si on s’affiche, on se fait tabasser. Là-bas, l’homosexualité est passible de six mois de prison », explique calmement Anine. Habillé en marin, Zacharie, étudiant en histoire à la Sorbonne (Paris IV), n’a pas oublié les débats enflammés qui ont précédé le vote de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. « Je n’avais que 13 ans et j’étais déjà homosexuel. Dans le collège privé où j’étais à Lyon, certains profs venaient en cours en portant des pulls estampillés La manif pour tous. Ça m’a marqué. » Mariée depuis vingt ans avec Christophe, Fadila, auxiliaire de vie de 60 ans et mère de cinq enfants est venue, dit-elle, « danser pour fêter l’égalité des droits ». Un peu plus tôt dans la journée, dans les salons de l’Hôtel de ville, Anne Hidalgo a remis les prix LGBT de la ville de Paris, dotés chacun d’une enveloppe de 5 000 euros. Le prix international a récompensé l’association Sexual minorities Ouganda. Le prix francophone a été attribué à l’association Trans dynamics Morocco. Et le prix français a été décerné à la fondation Le Refuge, qui vient en aide aux jeunes homosexuels rejetés par leur famille. La chronique se veut reproduite du mieux possible. Afin d’émettre des observations sur ce document concernant le sujet « Ecole de Danse du Marais », veuillez contacter les coordonnées indiquées sur notre site internet. paris-dance.com est un agrégateur d’information qui garde différentes actualités publiées sur internet dont le thème central est « Ecole de Danse du Marais ». Pour vous faciliter la tâche, paris-dance.com vous partage cet article qui traite du sujet « Ecole de Danse du Marais ». Connectez-vous sur notre site internet paris-dance.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être renseigné des futures publications.