À Paris, le Théâtre de la Ville, désormais Théâtre Sarah Bernhardt, rouvre enfin ses portes après 7 ans de travaux

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L’édifice situé dans le centre de Paris a subi une profonde restauration après sept années de chantier. La nouvelle saison est lancée ce week-end du 10 et 11 septembre avec des animations autour de la danse.

Le Théâtre de la Ville rouvre ses portes samedi 9 septembre 2023 à Paris et prend l’appellation « Sarah Bernhardt », avec l’ambition de s’ouvrir à de nouveaux artistes et d’animer l’espace public extérieur. Pour l’occasion, la place du Châtelet va proposer gratuitement dès ce week-end et pendant les trois suivants, des spectacles de danse, performances, compétitions de hip-hop.

Une plaque « Théâtre Sarah Bernhardt » apparaît désormais sur la façade de ce bâtiment Napoléon III inauguré, comme son jumeau le Théâtre du Châtelet, en 1862. La comédienne, dont on célèbre le centenaire du décès cette année, l’a dirigé pendant plus de 20 ans, au début du XXe siècle, et y a joué ses classiques comme L’Aiglon. Transformé en profondeur pour la dernière fois dans les années 1960 – la salle à l’italienne est détruite en 1966 pour être remplacée par un gradin -, le théâtre a été fermé en 2016 pour des travaux de rénovation – accessibilité, sécurité et mise aux normes des bâtiments – qui devaient initialement durer trois ans.

Mais des contraintes sont venues s’ajouter : comme la nécessité de déplomber et désamianter et la crise du Covid. Au total, il y aura eu « plus de 40 arrêts de chantier », relève le directeur Emmanuel Demarcy-Mota, lors d’une visite avec la presse. Et donc sept ans de travaux, qui ont finalement « permis d’inventer autre chose », d’aboutir selon lui à une « beauté architecturale » et d’avoir un « théâtre connecté aux enjeux de notre société ». À l’extérieur, les façades ont été restaurées. À l’intérieur, le hall d’entrée, très lumineux, a changé de style : les escaliers montant aux étages ne sont pas visibles dès l’entrée – une façon de « travailler contre l’intimidation culturelle », selon Emmanuel Demarcy-Mota, tandis que la coque du gradin en béton armé décorée de feuilles d’or est, elle, dévoilée.

Surtout, doté de projecteurs et de connexion multimédia, de mobilier mobile – la billetterie, tout comme le bar, est sur roulettes -, ce hall est transformé en « salle plurielle d’expériences »: lieu d’ateliers et de pratiques artistiques en lien avec des artistes aux quatre coins du monde, salle de spectacle, voire « salle de bals le dimanche », explique Emmanuel Demarcy-Mota. Dans la grande salle (950 places), l’acoustique a été entièrement revue, le plateau refait, la fosse peut désormais accueillir un orchestre, les sièges ne sont plus gris mais dans un dégradé de beige et le cintre sera informatisé.

Le directeur entend aussi expérimenter spectacles et pratiques avec des amateurs en extérieur aux beaux jours, afin de répondre « à la volonté de la maire de Paris Anne Hidalgo » d’animer ce qu’elle nomme la « place des théâtres ». Au total, les travaux, financés par la Ville (sauf la façade), auront coûté « un peu plus de 40 millions d’euros », explique à l’AFP Carine Rolland, adjointe en charge de la Culture, qui précise qu’il s’agit bien d’une « transformation » et non d’une simple « rénovation ».

Côté programmation, le théâtre, qui pendant sept ans a été contraint à l’exil à l’Espace Cardin et dans 38 lieux partenaires, accueillera des artistes historiques, telle que la troupe de danse contemporaine Pina Bausch/Thanztheater Wuppertal, mais aussi des nouveaux comme la metteuse en scène belge Lisaboa Houbrechts ou la compagnie colombienne de danse Sankofa Danzafro. Emmanuel Demarcy-Mota met en avant une grille tarifaire « basse »: gratuité jusqu’à 14 ans, 15 euros pour les étudiants, et 35 à 42 euros maximum pour des spectacles comme la troupe Pina Bausch/Thanztheter Wuppertal. Samedi, c’est Hofesh Shechter, artiste associé au théâtre – le chorégraphe de danse contemporaine jouant dans le film En-Corps de Cédric Klapisch – qui ouvrira les festivités sur la place.

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