Autrefois expérimentale et marginale, la musique électronique a « envahi le monde » jusqu’aux Jeux olympiques de Paris, qui consacreront lors de la cérémonie de clôture des Paralympiques ce dimanche 8 septembre ce « patrimoine vivant » français capable de faire danser les foules.
Stade de France, Saint-Denis. Dans cette ville au nord de Paris, nécropole des rois de France, 24 DJ s’apprêtent à sacrer en mondovision leur art lors d’un bouquet final musical et visuel d’environ une heure.
Tel un « voyage de l’onde » voulu par Victor le Masne, directeur musical des cérémonies, ces artistes aux univers différents formeront une bande-son de la French touch (bannière qui rassemble l’électro française reconnue à l’international et exportée) et ses courants. « La musique électronique française a une place en France et dans le monde et je suis content qu’elle ait la place qu’elle mérite (…) dans un évènement grand public », confie Valentin Brunel, nom de scène Kungs, qui fait partie des sélectionnés.
Ce courant musical s’était déjà taillé une place de choix lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le 11 août, marquée par les prestations du groupe Air et de Kavinsky, accompagné par la chanteuse Angèle pour une reprise de « Nightcall ». Plus tôt dans la soirée, plusieurs titres du duo Justice avaient résonné dans les enceintes du stade.
Ce dimanche, Kavinsky sera de nouveau sur scène, aux côtés d’un panel de DJ reconnus (Martin Solveig, Cassius) ou plus confidentiels (comme Chloé Caillet ou Tatyana Jane). Le tout introduit par Jean-Michel Jarre, maestro de l’électro en même temps qu’il en est la mémoire vivante.
Pour assoir son succès, l’électro bénéficie également d’une recette imparable: un rythme compris entre 120 et 140 bpm (battements par minute), qui se rapproche du rythme cardiaque lors d’un effort modéré, couplé à des morceaux avares en paroles, quand elles n’en sont pas totalement absentes. Pratique pour danser et se diffuser hors des frontières.
« Je pense que la place de la musique électronique est dans un stade d’athlétisme, c’est une musique hyper physique parce que le kick (son de grosse caisse, NDLR), la basse, nous transperce le corps et nous donne envie de nous mettre en mouvement », pointe César de Rummel, moitié d’Ofenbach, qui compte bien le prouver ce dimanche.
« C’est du patrimoine vivant », résume Thomas Jolly, directeur artistique des cérémonies des JOP. « Le célébrer, non seulement c’est festif mais, en plus, c’est une partie de notre histoire culturelle. »
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