Avec un taux de remplissage de 93%, le développement des visites au Palais Garnier et la progression du mécénat, l’institution dégage 2,3 millions de bénéfices.
L’Opéra de Paris est redevenu bénéficiaire en 2023, pour la première fois depuis 2017, notamment grâce «au retour du public dans les salles» et à un record de visites du palais Garnier, a annoncé l’institution mercredi. L’an passé, «l’activité de l’Opéra de Paris a connu une dynamique artistique et commerciale très positive permettant de dégager un bénéfice de 2,3 millions d’euros», a-t-elle indiqué dans son dossier de présentation de la saison 2024-2025. «Les ressources propres ont progressé de 14 millions d’euros par rapport à 2022, grâce au retour du public dans les salles» (68 millions de recettes de billetterie, jauge physique moyenne de 93%), «au niveau historique des recettes des visites du Palais Garnier» (1,2 million de visiteurs, 12 millions d’euros de chiffre d’affaires) et «au développement du mécénat» (recettes atteignant 23,5 millions d’euros, soit 5 millions au-dessus des niveaux historiques). Dans le même temps, «les dépenses de production artistique ainsi que les charges de fonctionnement courant ont en particulier été contenues (consommation d’énergie par exemple)», selon la direction.
L’Opéra national de Paris précise que la hausse de 6 millions d’euros de la subvention de l’État, entre 2021 et 2023, a «permis de compenser en partie les effets de l’inflation sur la période».
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L’institution a par ailleurs annoncé une riche programmation pour la prochaine saison. Le prologue de La Tétralogie de Wagner, L’Or du Rhin, dans sa version mise en scène par Calixto Bieito, annulée en 2020 en raison de la crise sanitaire, sera donné à l’Opéra Bastille, en janvier 2025. Le directeur du théâtre national de la Colline, Wajdi Mouawad, signera la mise en scène de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, l’un des opéras les plus importants du répertoire français. C’est la troisième fois qu’il met en scène un opéra.
Côté danse, la chorégraphe israélienne Sharon Eyal revient à l’Opéra de Paris en adaptant une de ses pièces, OCD Love (2015), avec la technique des pointes, pour les danseurs de la compagnie. Elle répond ainsi à un souhait fort du directeur de la danse José Martinez de faire entrer le chausson de pointe dans les ballets contemporains. En outre, le chorégraphe Hofesh Shechter, dont trois ballets sont déjà au répertoire du Ballet de l’Opéra, imaginera, pour la première fois, une pièce pour une autre compagnie que la sienne.
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