La célèbre danseuse et chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny était de passage à Lombez avec son mari, Helmut Vogt. Elle a félicité les restaurateurs sur leur « burger » « meilleur qu’aux Etats-Unis ». Germaine Acogny, surnommée « la mère de la danse africaine », est une figure historique de la danse depuis la fondation de son premier studio de danse à Dakar en 1968. Aujourd’hui, elle est classée parmi les 50 personnalités africaines les plus influentes dans le monde. Une solide amitié l’a liée au poète Léopold Sedar Senghor qui l’a présenté à Maurice Béjart. Celui-ci lui confiera la direction de l’école Mudra-Afrique à Dakar : « Je n’envisageais pas de devenir artiste », confiait Germaine Acogny lors de cette soirée à Lombez.
La « méthode Acogny »
Professeur d’éducation physique, elle va se retrouver emportée dans le monde de la danse auprès des plus grands et devenir elle-même tête de file de cet univers. A 80 ans, elle danse toujours à travers le monde et récolte les trophées, ainsi le Lion d’Or de la danse à la Biennale de Venise en 2021.
En 2019, on la retrouve aux côtés d’Omar Sy dans le film « Yao ». L’acteur se dira vivement impressionné par cette grande dame. En 2023, elle est lauréate du Grand Prix de l’Académie des Beaux-Arts en chorégraphie. La « méthode Acogny » est mondialement connue. Actuellement, elle accompagne le spectacle « Sacre du printemps », dansant un duo en marge du « Sacre ». La tournée la conduit entre autres à Paris, aux USA, en Australie, bientôt au Japon et dans d’autres pays du monde.
L’Ecole des sables
Mais Germaine Acogny a un lien particulier avec le Gers. Fin des années 80, elle arrive avec son mari à Lombez chez leur amie Maïa Alonso qui les présente à la Samatanaise Augustine Gesta, alors conseillère technique et pédagogique au ministère de la Jeunesse et des Sports. Germaine Acogny et Helmut Vogt ont pour objectif la création d’une école de danse africaine. Le projet se concrétise à l’Essor de Monferran-Savès puis se poursuit quelques années à L’Isle-Jourdain, soutenu par le maire Michel Ghirardi. Suivra la création du studio-école ballet-théâtre du 3e Monde à Toulouse.
Jusqu’à la fin de sa vie, Augustine Gesta restera dévouée à Germaine Acogny et Helmut Vogt et à la création de leur Ecole des sables, près de Dakar, devenu un village international de la danse. En effet, dès 1995, ce sera le retour et l’installation au Sénégal, d’où la renommée de Germaine Acogny ne cessera plus de croître à travers le monde.
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