JO Paris 2024 – « Paris a été un conte de fées pour moi », affirme Tyla King, championne olympique

, JO Paris 2024 – « Paris a été un conte de fées pour moi », affirme Tyla King, championne olympique

Tyla King, légende néo-zélandaise du rugby à VII, raconte sa folle année 2024, entre la médaille d’or à Paris, sa retraite du Sevens, et son passage pour la première fois à XIII.

Racontez-nous un peu votre folle année, depuis votre retour dans le circuit à 7, l’annonce de votre retraite à 7, le titre olympique à Paris avec les Black Ferns, et le retour au rugby à XIII…

À la fin d’année 2023, j’ai décidé d’essayer le rugby à XIII et j’ai découvert la NRLW (National Rugby League Women). Puis j’ai pris le pari de faire mon retour avec les Black Ferns 7s pour les Jeux Olympiques. Donc quand je suis revenue, j’ai raté Dubai et Le Cap pour ma préparation et mon premier tournoi a été celui de Perth. En somme, ce fut un retour quand même assez rapide dans les World Series puisque j’ai fait ensuite toutes les étapes.

Et ce retour n’a pas été vain…

On a fini par remporter les World Series. Et ça a construit de belle manière notre équipe en vue des Jeux. À Paris, on a été sacré pour la deuxième fois d’affilée et c’était quelque chose… Paris, c’était unique parce que c’était la première fois depuis le Covid que nos familles et nos proches pouvaient venir nous voir. Jouer devant 70 000 personnes, gagner, et aller voir sa famille juste après, c’était magique. Mes parents et ma sœur étaient là en tant que supporters.

Après le sacre de Madrid, les Black Ferns de Tyla King (ex-Nathan Wong) ont remporté l'or à Paris.
Après le sacre de Madrid, les Black Ferns de Tyla King (ex-Nathan Wong) ont remporté l’or à Paris. Icon Sport

Et ensuite ?

Je suis revenue pour littéralement deux jours à la maison, avant de retourner en Australie pour la compétition NRLW avec Saint-George Illawarra Dragons. De retour pour cinq jours à la maison, et me voici ici dans ce lieu magnifique qu’est Tahiti pour être marraine du tournoi international de Papeete. Mais l’année ne se finit pas là ! Après cinq jours de repos à la maison, je rejoins le camp d’entraînement des Kiwi (à XIII) pour les Pacific Championships, soit des tests internationaux contre l’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Vous évoquez souvent l’importance du public dans la célébration de Paris. Est-ce une façon aussi de conjurer un peu Tokyo qui vous a marquée ?

Oui, Tokyo et Paris étaient diamétralement opposés. Nous avons joué dans des stades de même envergure mais à Tokyo, ça sonnait creux. C’était complètement vide. Je pouvais entendre l’écho de ma voix dans le stade. Parce qu’en plus, j’ai tendance à parler fort (elle rit). Alors qu’à Paris, c’était rempli par les supporters français ultra dévoués, mais aussi les fans internationaux. Le dernier jour à Paris a été très chaud, étouffant même. Au final, ça été un soulagement de remporter l’or à Tokyo après dix ans, et après la déception de Rio. Mais Paris a été un conte de fée pour moi, étant donné que je prenais ma retraite de cette discipline.

Sachant que vous aviez décidé au préalable de prendre votre retraite du circuit…

Oui, j’y avais pensé avant les Jeux. Même à la fin d’année 2023. Et quand j’ai commencé à prendre part aux étapes, ça m’a confortée dans mon idée de tourner la page et passer le flambeau.

Le calendrier du circuit de rugby à 7 est-il si difficile à tenir ?

Sur les dix mois de compétition, j’en ai passés huit en déplacement.

Quant à votre passage à XIII, n’est-ce pas un retour aux sources ?

J’ai joué au début de ma carrière, mais j’avais six ans (elle rit). Ça n’est pas exactement comme le rugby à XIII que je pratique maintenant. Ce sont plus des gamins qui courent dans tous les sens, suivent le ballon… En fait, toute ma famille jouait à XIII, sauf moi qui était à XV. Donc on peut dire que c’est ma première fois !

Et que dire de votre présence en tant que marraine de ce Papeete International Sevens ?

On en a discuté après Paris mais je n’étais pas sûre de pouvoir venir à cause de l’emploi du temps dont on a parlé. Mais j’étais tellement excitée à cette idée ! Déjà, qui ne voudrait pas venir à Tahiti ? Et j’étais vraiment intriguée de découvrir le rugby ici. Je savais que ce n’est pas aussi populaire qu’en Nouvelle-Zélande, c’est minoritaire ici, contrairement au va’a (la pirogue) ou la danse. Aussi, il y avait la présence d’équipes internationales de bon niveau, et d’équipes féminines que je voulais voir. J’ai été très agréablement surprise par le niveau de jeu. Ce fut physique, il y a eu de gros chocs. Et surtout, leur palette technique est très développée, d’après moi.

Une bonne façon de préparer les Jeux du Pacifique, qui auront lieu à Papeete en 2027…

Oui, c’est une bonne opportunité pour les joueurs locaux.

La chronique se veut reproduite du mieux possible. Afin d’émettre des observations sur ce document concernant le sujet « Ecole de Danse du Marais », veuillez contacter les coordonnées indiquées sur notre site internet. paris-dance.com est un agrégateur d’information qui garde différentes actualités publiées sur internet dont le thème central est « Ecole de Danse du Marais ». Pour vous faciliter la tâche, paris-dance.com vous partage cet article qui traite du sujet « Ecole de Danse du Marais ». Connectez-vous sur notre site internet paris-dance.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être renseigné des futures publications.

JO Paris 2024 – « Paris a été un conte de fées pour moi », affirme Tyla King, championne olympique
Retour en haut