L’interview qu’elle nous a accordée ce mardi faisait partie des sollicitations incessantes dont elle fait l’objet depuis son exploit.
Comment vivez-vous cette période post-Jeux olympiques et paralympiques ?
C’est très intense, je suis toujours très sollicitée par les médias, je fais pas mal de plateaux TV, ou encore samedi dernier à Paris pour la parade des champions. Je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser dans mon appart à Brest (Ndlr : jeudi dernier un comité d’accueil d’une centaine de personnes l’attendait en gare pour fêter le retour de la championne). Je suis encore dans le speed des Jeux. C’est tellement d’émotions, je ne suis pas vraiment redescendue. Ces Jeux sont pour moi inoubliables, historiques. Je suis passée par tellement de choses, je n’ai pas les mots pour décrire l’intensité des émotions que j’ai vécues.
Cette vague d’émotions, quand l’avez-vous ressentie ?
La première fois que j’ai pris cette émotion en pleine figure, c’est lorsque j’ai fait mon entrée dans le bassin pour la première fois et que le public français a crié mon nom avant la course. Là je me dis « waow, on est en train de vivre quelque chose d’historique et qu’on ne revivra plus jamais en tant qu’athlète français ». La deuxième vague d’émotion, c’est lorsque j’ai décroché mon titre, sur le 100 nage libre.
Et la dernière c’est cette médaille de bronze que je vais décrocher sur le 100m dos où je partage la dernière finale d’’Anaëlle Roulet (Ndlr : sa coéquipière en équipe de France, dont les Jeux marquaient la fin de carrière). Ça a été trois grosses émotions, je vais avoir besoin de temps pour les encaisser.
Comment vivez-vous ce tourbillon médiatique ?
D’autres athlètes paralympiques qui ont performé cet été ont été sollicités. Je trouve ça bien que l’on soit mis aussi en valeur. Les Jeux paralympiques à Paris ont été une réussite. Il faut laisser un héritage pour la suite. On aimerait que ce que l’on a vécu là, on puisse le reproduire au minimum dans d’autres compétitions. On n’a pas envie que ça s’arrête là, on veut revivre ces émotions et que les choses bougent. Alors si répondre à ces sollicitations médiatiques peut amener à revivre ça, oui je veux bien.
Qu’est-ce que ces médailles aux Jeux ont changé pour vous ?
Ça a forcément changé quelque chose. Sportivement, pour moi, pour le club, mais aussi pour mon entourage et ça restera un des événements les plus marquants dans ma vie. Ça récompense tout le travail mis en place depuis des années, le chemin parcouru depuis mon accident avec mes parents qui m’ont toujours soutenue. C’est la concrétisation de plein de points, qui clôt un premier chapitre de ma vie.
Vers quoi allez-vous vous tourner maintenant ?
Pour l’instant, j’ai besoin de repos, d’un peu de temps. Mais le prochain chapitre sera tourné vers Los Angeles.
Comment avez-vous vécu la parade à Paris samedi ?
C’était une dernière danse, une façon de prolonger les Jeux, tous ensemble, olympiques et paralympiques mélangés, issus de toutes les disciplines même si naturellement on s’est davantage regroupés entre nageurs.
C’était aussi une dernière fête avec tous ces volontaires et ceux qui ont œuvré pour la réussite de ces Jeux, ceux qui ont monté et démonté les enceintes sportives, et tout ce public (Ndlr : entre 60 000 et 70 000 spectateurs à la parade selon plusieurs médias nationaux).
Est-ce que ces Jeux ont rapproché les athlètes olympiques et paralympiques ?
Nous n’avons jamais réellement été réunis avant les Jeux, et avant la parade. Mais ces Jeux (Ndlr : organisés par le même Cojo et sur les mêmes sites de compétition) nous ont permis de nous suivre davantage les uns les autres. Pas mal d’olympiques sont venus voir les paralympiques. Un lien s’est tissé. Et si eux commencent à se voir égaux avec nous, on a fait un grand pas dans le combat, et c’est important de le vivre.
Comment se dessine votre avenir proche ?
Je vais partir en vacances avec mes parents, que tous les trois, deux semaines, à l’étranger. Ça va permettre de déconnecter, avant de reprendre. avec un retour aux études fin octobre début novembre à Brest. Je ne sais pas encore quand je redescendrai sur Pau.
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