Entre dance et new wave, Crystal Murray va de l’avant

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Elle avait à peine 18 ans quand est sortie son premier mini-album qui révélait en 2020 une voix au grain à la fois râpeux et chaud et deux petits tubes dancefloor, Princess et Easy Like Before.

La fille du jazzman afro-américain David Murray et d’une mère qui organise des tournées d’artistes africains a forcément été biberonnée à la musique : « J’ai eu une ouverture d’esprit assez précoce sur la façon d’écouter la musique et de la consommer. Et puis après on grandit et après on apprend à aimer nos propres choses et faire notre propre chose. Je n’étais pas spécialement la première de la classe non plus. J’avais plus ma place dans dans la musique et c’est ça qui me qui comptait de moi le plus naturellement. »

Dance, rage, force et courage

Après un deuxième EP plus hip-hop, son premier album Sad Lovers And Giants, partiellement inspiré par une rupture a un spectre beaucoup plus large et moins insouciant, mais pas forcément dépressif.

Témoin l’irrésistible chanson de vengeance Payback, toujours propulsée par cette voix qui accroche. « Je me serais ennuyée hein, si j’avais continué à jouer un truc plus solaire alors que moi-même je n’étais plus aussi solaire que ça, dit-elle. Après une première rupture, on tombe en dépression, après on est un peu enragé, mais on y trouve une sorte de force. Et dans cette force le courage de trouva sa singularité. »

New wave

C’est à la fois par hasard puis par intention que l’album porte le nom d’un groupe new wave britannique des années 1980. « L’album par d’amours tristes (sad lovers), le « and giants » (et des géants) fait un joli contraste. Et j’aime ce groupe. »

Son prochain album, sur lequel elle travaille avec le guitariste et le bassiste qui l’accompagnent sur scène pourrait avoir plus de ces confrontations entre tonalités sombres et musiques noires. Le trip-hop des années 1990 faisait cette fusion. Il reste plein de possibilités à creuser.

Entre Paris et Londres

Crystal Murray vit entre Paris et Londres. La party girl qui éprouve un intérêt quasi mystique pour les dancefloors trouve à Londres l’atmosphère qu’il lui faut. Paris est plus pour le boulot et la musique. Mais la scène est encore l’endroit où elle se retrouve le mieux.

« Autant je ne sais pas encore exactement ce que je suis en studio, je sais exactement qui je suis en live », assure-t-elle. Entourée d’ « un super bon guitariste fan des pédales d’effets, d’un bassiste new wave qui sait tout faire et d’un batteur qui vient de l’afro mais a aussi un background punk », elle joue des versions étirées et revisitées des morceaux qu’elle préfère. Pas ceux de ses tout débuts mais éventuellement des tout nouveaux.

Elle n’est plus la teenageuse précoce, mais se rassure : « J’ai 22 ans. je suis encore jeune, j’ai encore des cartes Pokémon à jouer ».

Ce jeudi 17 octobre à Nantes (Stereolux), le 30 octobre à Rennes (Ubu), le 15 novembre à Paris (Gaïté Lyrique)...

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