Dernière danse. Des Universités d’été des Écologistes à Tours, on ne retiendra rien, si ce n’est le rock endiablé de Marine Tondelier et Olivier Faure. Que ceux qui ont pu être choqués par ces images dignes d’une fin de banquet arrosée se consolent: le pas de deux de la patronne des Verts et du premier secrétaire du PS était en fait un chant du cygne.
En s’égosillant sur l’air de « J’irai où tu iras » de Céline Dion et de « L’Envie » de Johnny Hallyday, les représentants du Nouveau Front populaire ont effectué sans le savoir leur dernière danse. Aussi puissante que leur déhanché, leur envie de former un gouvernement de cohabitation a fait pschitt.
Et Lucie Castets n’ira jamais où ils voulaient qu’elle aille: à Matignon. Par un simple communiqué, Emmanuel Macron a tiré un trait définitif sur cette hypothèse à laquelle la gauche (presque) unie voulait encore croire. Quitte à donner le tournis aux Français, c’est toujours le locataire de l’Élysée qui mène le bal.
Mardi
Belloubet sans filtre. 42 jours plus tard, la comédie du gouvernement démissionnaire n’en finit pas de tourner à la farce. Lors de sa conférence de presse de rentrée, Nicole Belloubet, troisième ministre de l’Éducation de l’année 2023-2024, se lâche. « Si vous me demandez si j’ai envie de continuer, la réponse est oui. Mais je suis aussi capable d’aller cueillir des champignons à l’automne », s’amuse-t-elle, suggérant qu’elle se verrait bien rempiler.
Très critique vis-à-vis de Gabriel Attal, davantage préoccupée par son avenir que par le sort des 851.000 enseignants qui vont hériter de réformes bâclées, Nicole Belloubet a réussi l’exploit de transformer une conférence de presse de rentrée en tribune politique. Sa performance la plus marquante rue de Grenelle.
Mercredi
La douleur d’une veuve. Sentiment de révolte à la lecture des commentaires sur les réseaux sociaux après le discours poignant de la veuve du gendarme tué lundi soir à Mougins. Comment oser la menacer, comment se permettre d’écrire depuis son canapé que « la douleur n’excuse pas tout »? Oui, lundi soir, Harmonie Comyn et ses deux enfants de 12 et 16 ans ont bel et bien « pris perpétuité ». Pour avoir fait son travail, pour avoir voulu contrôler un délinquant multirécidiviste, leur mari et père n’est jamais rentré à la maison.
« La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance ». Cette phrase, terrible, traduit une douleur indicible qui doit être respectée, mais aussi faire réfléchir. Un mois et demi plus tôt, à Nice, c’est la guerre des trafiquants de drogue qui a coûté la vie à sept victimes innocentes dans un immeuble en flammes du quartier des Moulins. Mêmes causes, mêmes effets. Si seulement les mots d’Harmonie Comyn pouvaient provoquer un électrochoc, au-delà des minables tentatives de récupération politique…
N’oubliez pas Ségolène ! Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand, Lucie Castets, Jean-Louis Borloo, Michel Barnier, Karim Bouamrane, Valérie Pécresse : impossible de tenir à jour la liste de tous ceux qu’on annonce à Matignon.
Parmi ces nombreux prétendants, rêvés ou avérés, il y a ceux à qui on pense et ceux… qui pensent à eux. Prenez Ségolène Royal. Alors que personne n’a songé une seconde à lui proposer le poste, la finaliste de la présidentielle de 2007 se dit « disponible » pour Matignon, « si cela peut constituer une solution, et essayer de constituer un gouvernement d’union républicaine ». Un an après avoir tenté, en vain, de s’imposer comme tête de liste de la gauche aux Européennes, Ségo est donc prête à rendre service.
Un sens du sacrifice pas vraiment récompensé. Dans le dernier sondage Elabe sur la personnalité favorite des Français pour Matignon, Gabriel Attal arrive en tête tandis que Ségolène Royal n’est même pas citée. Quelle bande d’ingrats !
Le bel été des députés LFI. Le 14 août, un homme brandit rageusement sa carte d’élu dans le hall du poste de police de Caluire-et-Cuire (Rhône). Furibard, il entend faire annuler une contravention pour stationnement gênant. Dix jours plus tard, des policiers marseillais arrêtent et verbalisent le conducteur d’une Renault Mégane qui circule à contresens sur une voie de bus.
Le lendemain, sur l’île de la Réunion, un conducteur qui s’abrite derrière « l’immunité parlementaire » refuse de se soumettre au test d’alcoolémie que veulent lui faire réaliser les gendarmes. En état d’ébriété, il vient de provoquer un accident après avoir arrêté sa voiture, tous feux éteints, au beau milieu de la chaussée. Abdelkader Lahmar, Sébastien Delogu et Jean-Hugues Ratenon, députés LFI tous les trois, partagent manifestement la même conception du devoir d’exemplarité qu’on attend des élus de la République.
La folie Lego. Pour son anniversaire, ma fille a eu des Lego. Sachant qu’elle a tout de même 27 ans, doit-on s’inquiéter ? Pas le moins du monde. Devenu ces dernières années le numéro un du jouet sur la planète, Lego a su se renouveler de manière spectaculaire en séduisant les adultes. Au même titre que les enfants ou les ados, ils s’arrachent ces énormes boîtes à plusieurs centaines d’euros pour le plaisir d’assembler Notre-Dame-de-Paris, la Tour Eiffel, le Concorde ou le Titanic.
Dernière idée de génie de la marque danoise: sa collection de boîtes de fleurs qui font craquer les femmes. Elles ne sont pas les seules. Faussaires et trafiquants sont eux aussi retombés en enfance, conscients que la folie Lego peut leur rapporter des centaines de briques.
La chronique se veut reproduite du mieux possible. Afin d’émettre des observations sur ce document concernant le sujet « Ecole de Danse du Marais », veuillez contacter les coordonnées indiquées sur notre site internet. paris-dance.com est un agrégateur d’information qui garde différentes actualités publiées sur internet dont le thème central est « Ecole de Danse du Marais ». Pour vous faciliter la tâche, paris-dance.com vous partage cet article qui traite du sujet « Ecole de Danse du Marais ». Connectez-vous sur notre site internet paris-dance.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être renseigné des futures publications.