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Le rideau est tombé dimanche 8 septembre au soir sur les Jeux paralympiques de Paris, avec une soirée festive et musicale au Stade de France.
« Un adieu mémorable », s’exclame le Guardian à Londres. « Une explosion de feux d’artifice, des rayons laser, du break dance et un set endiablé des géants de la musique électronique française, la France a fait ses adieux aux Jeux paralympiques avec la plus grande fête qu’elle ait jamais organisée. Un été de bonheur, des exploits sportifs en série, des spectateurs perdant leur voix à force d’acclamations… Ces Jeux paralympiques ont changé à jamais l’attitude de la France envers le sport et le handicap. Et maintenant les Parisiens sont désespérément tristes de dire au revoir à tout cela. »
Et ultime clin d’œil de la météo, note encore le Guardian, « dans la continuité des pluies torrentielles qui avaient arrosé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques le long de la Seine en juillet dernier, le ciel s’est ouvert une nouvelle fois hier soir pour la fin des Paralympiques, trempant complètement les athlètes, ce qui ne les a pas empêchés de danser (…). »
The Australian à Sydney applaudit également. « Les athlètes paralympiques australiens ont fait la fête hier soir comme s’il n’y aurait pas de lendemain. Le rideau est tombé sur les spectaculaires Jeux de Paris, qui ont été déclarés les meilleurs de tous les temps, et qui ont donné un coup de fouet aux organisateurs des Jeux de Brisbane 2032 (…). Comme pour rappeler qu’il n’est jamais trop tard pour profiter de l’instant présent, nos athlètes paralympiques ont dansé toute la soirée au Stade de France, avant de se préparer pour le long vol de retour, mais cette fois sans alcool. »
Une barrière est tombée
« Il s’est passé quelque chose d’important avec ces dix jours de parasport de haut niveau, pointe Libération à Paris. D’abord, un certain succès sportif : 75 médailles, dont 19 en or, placent la France huitième au classement des nations. Ensuite, et surtout, disent tous ceux qui y ont participé, athlètes, encadrants ou spectateurs : une barrière est tombée, celle du regard, de l’a priori. »
Alors, s’interroge Libération, « et maintenant, que va-t-il se passer pour les personnes handicapées ? Que va-t-il se passer dans les fédérations de sports pour répondre à l’engouement pour la pratique sportive suscité par les Jeux, notamment auprès des jeunes porteurs de handicaps ? Que va-t-il se passer pour accélérer enfin les investissements nécessaires pour faciliter l’accessibilité de tant d’écoles, de tant de locaux de services publics, de tant d’infrastructures de transports, de tant d’entreprises ? (…) L’élan de ce succès sportif et populaire, conclut le journal, doit maintenant se traduire par une véritable inclusion des personnes handicapées dans la société française. »
Un héritage multiple ?
Le Figaro veut y croire… « Non, s’exclame le journal, Paris 2024 ne sera pas qu’une “parenthèse enchantée“, aussi vite refermée que délaissée. »
En effet, précise Le Figaro, « ce serait une erreur majeure de considérer que ces Jeux olympiques et paralympiques, fabuleuse vague d’émotion et d’enthousiasme, ne laisseront pas un héritage riche et essentiel, lorsqu’ils se seront retirés après un été de folie. (…) L’héritage de Paris 2024 sera multiple, assurele journal : déferlante de nouveaux pratiquants et licenciés, jusqu’à environ 3 millions, de multiples rénovations et ouvertures d’équipements qui vont permettre aux sportifs habituels de pratiquer dans des installations de meilleure qualité (…) et toutes ces graines sportives plantées dans le cœur de notre jeunesse, qui va se précipiter dans les piscines pour imiter Léon Marchand. Avec ce regard qui aura forcément changé sur les athlètes (olympiques et surtout paralympiques) peut-être enfin appréciés à leur juste valeur comme depuis longtemps dans le monde anglo-saxon. Avec notre pays, pointe encore Le Figaro, qui connaît aujourd’hui la richesse des Jeux olympiques et bien au-delà de l’intérêt du sport pour rassembler, éduquer, dynamiser une nation et lui offrir des bulles d’oxygène essentielles dans un monde sous pression. »
Et maintenant, renchérit La Croix, « pour que les espoirs soulevés lors de ces Jeux ne retombent pas comme un soufflé, pour que ce changement de regard se prolonge et demeure fécond, il revient à chacun de nous de prendre le relais. Et de participer, par nos gestes quotidiens comme avec les politiques publiques, à changer concrètement la vie des gens : dans les transports et à l’école, pour aller chez le médecin et dans une salle de sport, pour passer la barrière des entretiens de recrutement. Cela prendra du temps, mais après cette quinzaine enchantée, c’est maintenant que tout commence. »
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